Le mannequin slovaque Adriana Karembeu mène une jolie carrière malgré des débuts difficiles en Tchécoslovaquie.
Après avoir réalisé une brillante carrière de mannequin, Adriana Karembeu a réussi une jolie reconversion en tant qu’animatrice notamment dans Les pouvoirs extraordinaires du corps humain, mais aussi en tant qu’actrice, comme récemment dans Plus belle la vie, tout en continuant son engagement caritatif auprès du Secours Populaire. Une réussite qui n’a pourtant pas été facile…
Adriana Karembeu est née en Slovaquie à Brezno et a grandi dans un village tout proche nommé Valaská.
Depuis toute petite, Adriana a baigné dans une ambiance de restrictions dûe à la politique de son pays, la Tchécoslovaquie, aujourd’hui disparu.
« Il était impossible de voyager en dehors de l’ex-bloc communiste. Tout ce qu’on nous disait, c’était qu’en Europe de l’Ouest, il y avait beaucoup de pauvres », raconte-t-elle.
Ses parents et elle rêvaient de la France. Elle se souvient notamment de son père qui s’enfermait dans sa chambre pour chanter cette comptine francophone, Frère Jacques.
« Toute sa vie, il a essayé d’apprendre le français. Mes parents adoraient la France », confie-t-elle.
Aujourd’hui, plus épanouie que jamais
À 51 ans, Adriana Karembeu est plus épanouie que jamais, maman de sa petite Nina, âgée de 5 ans.
Depuis son enfance passée dans l’ancienne Tchécoslovaquie, où elle est née, élevée par un papa qui ne croyait beaucoup en elle, l’étendue de son chemin parcouru dénote.
« Non seulement je viens d’un pays très pauvre qui n’existe plus, la Tchécoslovaquie, confie Adriana Karembeu dans Madame Figaro, mais j’ai aussi grandi avec un père qui n’a cessé de me dire, enfant, qu’on n’allait rien faire de moi ».
« J’ai été élevée par des femmes qui n’ont cessé de me rappeler que le travail et l’indépendance financière étaient la clé de la liberté »
Outre son père, Adriana Karembeu ajoute que les femmes de sa famille lui répétaient sans cesse le même message : « J’ai été élevée par des femmes qui, durant toute mon enfance, n’ont cessé de me rappeler que le travail et l’indépendance financière étaient la clé de la liberté ».
Quand, en 1991, elle a été repérée par l’agence française de mannequin, elle a pris confiance en la vie. « Garder le cap pour atteindre mes objectifs et réaliser mes rêves ont toujours été mes mantras », martèle-t-elle.
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