Dans l’émission « 8.30 », diffusée sur France Info, mercredi 28 décembre, la députée LFI Danielle Simonnet s’est exprimée au sujet de l’affaire Adrien Quatennens.
« La question féministe, elle est forcément au cœur »
Adrien Quatennens a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 2 000 euros de dommages et intérêts pour “violences” envers sa femme Coline. Une fois le verdict prononcé, il a donné une interview auprès de BFMTV le 13 décembre dernier. Cette prise de parole est le sujet de controverses au sein du parti politique LFI.
Ainsi Danielle Simonnet a déclaré à ce sujet : « On est un mouvement, la France insoumise, qui portons un sujet ambitieux. Quand notre projet, l’aboutissement, c’est une société d’émancipation, ça veut dire qu’on met à terre l’ensemble des rapports de domination ». Et d’ajouter: « la question de la domination patriarcale n’est pas un à-côté. La question féministe, elle est forcément au cœur, au centre »
« Adrien Quatennens qui aurait, je pense, mieux fait de se taire !«
Plus spécifiquement au sujet d’Adrien Quatennens, la député a déclaré : » On a eu un débat démocratique dans l’enceinte du groupe parlementaire qui a amené à une prise de décision sur l’exclusion du groupe France Insoumise temporaire pendant 4 mois. Sauf que le même jour, on était face à un plan de communication d’Adrien Quatennens qui aurait, je pense, mieux fait de se taire ! »
Cette dernière explique alors : « Il s’est mis dans une situation de recherche de défense qui reprend tous les arguments masculinistes « , et précise : « Il y a le mouvement politique qui doit réfléchir à quelles conditions une personne peut garder le rôle de défendre le programme ». Puis conclut sur cette interrogation au sein du parti: « La question que je me suis toujours posée c’est : quelles peuvent être les conditions qui font qu’un député, qui a commis des violences faites aux femmes, peut-être utile à la lutte contre les violences faites aux femmes. »