Depuis trente-cinq ans, Anne Roumanoff connaît un succès fou. Quand elle était jeune, l’humoriste a eu des débuts difficiles…
En ce mois de décembre, Anne Roumanoff célèbre ses 35 ans de carrière en montant sur la scène de l’Olympia de Paris, entourée d’amis, de consoeurs et de confrères, dont Elie Semoun, Nicolas Canteloup, Christelle Chollet ou encore Caroline Vigneaux.
La retransmission sera diffusée sur C8 début 2023.
En attendant, Anne Roumanoff sera sur TMC, le 6 décembre 2022 : les téléspectateurs pourront découvrir Tout va presque bien, sorte de version augmentée de son tout dernier spectacle.
« Au cours Florent, où j’étais l’une des plus jeunes, je n’ai pas été prise dans la classe libre »
Anne Roumanoff a été refusée, dans sa jeunesse, dans toutes les grandes écoles de théâtre, dont le Conservatoire.
« C’était un drame, confie-t-elle au Parisien. Pareil avec l’école de la rue Blanche, j’ai raté le concours trois fois. Au cours Florent, où j’étais l’une des plus jeunes, je n’ai pas été prise dans la classe libre. Eliminée dès le premier tour, l’humiliation totale. Chaque fois, ma vie s’arrêtait, je pleurais des jours entiers. Ça montre l’envie qui m’animait : quelqu’un de normal aurait arrêté ».
« On ne voulait de moi nulle part »
« Les premières années, j’étais un peu dans un état de sidération par rapport à ce qui m’arrivait parce que j’avais vécu tellement d’échecs avant, entre 17 et 22 ans. Les castings, les concours d’entrée dans les écoles… On ne voulait de moi nulle part. Même avant, d’ailleurs. A 12 ans, je n’avais pas été prise pour la série Papa Poule, j’en avais pleuré ! », livre-t-elle.