Benoît Magimel se livre sur les « séquelles » gardées de ses divers rôles au cinéma 

Benoite MAGIMEL FRANCE 5

Dans les colonnes de Paris Match, jeudi 2 mars, l’acteur Benoît Magimel a partagé les aléas d’un perfectionnisme qu’on lui reconnait dans la profession. En effet, les changements corporels opérés pour différents rôles ont laissé des traces! 

« Je devais perdre 20 kilos à chaque reprise » 

L’un de ses plus vifs souvenirs au sujet de ces bouleversements corporels est assez récent, comme il l’explique : « Pour De son vivant, j’ai fait trois régimes parce que le film s’est arrêté deux fois (une fois suite à un AVC de Catherine Deneuve, une autre à cause de la pandémie de Covid). Je devais perdre 20 kilos à chaque reprise ».

L’âge n’aidant pas dans le rétablissement de son corps, les métamorphoses laissent des cicatrices dont il a peine à se remettre « Mon corps en garde quelques séquelles, car ces écarts de poids, à 45 ans, sont néfastes. Mais c’était nécessaire pour la crédibilité du personnage ». Il précise tout de même que ces transformations physiques restent « un kif », « un plaisir de môme ».

« On ne peut pas tout jouer à n’importe quel moment. Il faut l’accepter »

Et son physique, bien que malléable lui a aussi fait rater certains rôles : « A la base, je suis sec, longiligne. Je me rappelle avoir refusé le rôle de Jacques Mesrine parce que, malgré un régime protéiné, je n’arrivais pas à prendre de masse ni à avoir une voix assez grave (le poids influant sur les cordes vocales). C’était trop tôt pour moi. On ne peut pas tout jouer à n’importe quel moment. Il faut l’accepter ».

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