Catherine Laborde a des « crises d’angoisses et des hallucinations » : son mari se confie…

Catherine Laborde

Dans « Ça commence aujourd’hui » sur France 2, Thomas Stern, le mari de Catherine Laborde s’est confié sur la maladie de sa femme…

Catherine Laborde est atteinte de la maladie à corps de Lewy. C’est Thomas Stern, son mari qui remarque ses premiers symptômes il y a 9 ans.

« Vous allez m’oublier, moi je ne vous oublierai pas »

Deux ans plus tard, Catherine Laborde est obligée de quitter la télévision à contre-coeur.

« Vous allez m’oublier, moi je ne vous oublierai pas », avait-elle livré dans un message poignant.

Il y a quatre ans, le couple était venu dans l’émission pour témoigner. Aujourd’hui, Catherine Laborde n’est pas en état de venir. « Une telle chose serait difficile », affirme son mari venu seul à l’émission. 

« Un cocktail entre Alzheimer, Parkinson »

« Là je passe une période qui est un peu plus dure que jusqu’à l’écriture du livre en gros. Catherine a une maladie à évolution lente mais aussi une maladie neuro-dégénérative, un cocktail entre Alzheimer, Parkinson, y a des troubles moteurs, du langage, des crises d’angoisse, des hallucinations, c’est un tableau costaud… », confie-t-il.

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« La communication devient extrêmement compliquée »

Et d’ajouter : « Elle vient de rentrer dans une phase où elle a du mal à s’exprimer, elle comprend ce qu’on lui dit mais elle a énormément de mal à formuler les choses et donc la communication devient extrêmement compliquée ». Thomas Stern constate ce qui a été perdu au fil du temps. Dans l’archive présentée par l’épouse de Maxime Chattam, Catherine Laborde s’exprime avec « beaucoup de fluidité ». « Aujourd’hui elle n’est plus du tout dans ce registre », affirme-t-il.

Malgré la difficulté quotidienne que représente la maladie, Thomas Stern, plus que jamais, joue le rôle d’aidant. « Au point de n’être plus que cela, et de ne plus être son homme ? » interroge Faustine Bollaert. Après un temps de silence et de réflexion, il offre une réponse très émouvante : « Je pense que je ne me suis jamais autant senti son homme que dans le fait d’être son aidant » et d’ajouter : « Je pense que la différence entre un aidant et un soignant, c’est que la maladie existe pour les deux, mais l’aidant cherche toujours la personne dans le malade, même s’il doit la nourrir avec des souvenirs, la faire revivre, la réincarner. On ne peut pas faire autrement sinon une cassure s’installe. » Des propos bouleversants.

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