Dominique Strauss-Kahn de retour pour…

Dominique Strauss-Kahn

Installé au Maroc, Dominique Strauss-Kahn était en direct sur BFMTV concernant le séisme de ce 8 septembre. L’homme politique a également vécu ce drame quand il était enfant.

Le 11 novembre dernier, Dominique Strauss-Kahn et son épouse Myriam L’Aouffir avaient assisté à la cérémonie d’ouverture du 19e Festival International de Marrakech.

En 2013, le couple avait officialisé sa relation sur le tapis rouge du Festival de Cannes.

Le couple s’était ensuite marié en 2017. Ils vivent aujourd’hui au Maroc dans un riad que possède DSK. 

« Les souvenirs remontent, c’est inévitable »

En 1960, à l’âge de onze ans, Dominique Strauss-Kahn s’était retrouvé au cœur du séisme qui frappe Agadir.

« J’ai vécu trois semaines sous les tentes militaires, les mêmes – j’espère qu’elles sont un peu améliorées – qu’aujourd’hui l’armée a installées pour loger tous ceux qui sont sans toit », raconte en direct Dominique Strauss-Kahn à BFMTV, venu apporter de l’aide aux victimes du séisme du 8 septembre au Maroc, où il est installé avec sa femme Myriam L’Aouffir.

« Les souvenirs remontent, c’est inévitable », livre-t-il.

« J’ai vécu à Agadir mes dix premières années. Une vie de rêve, dans l’insouciance de l’enfance et dans l’inconscience du durcissement des tensions sociales… Et puis tout cela a pris fin. Brutalement », écrivait-il dans Journal contre le renoncement.

« Un souvenir particulièrement difficile »

Il raconte avoir survécu au séisme à BFM TV : « Je suis dans un immeuble qui est resté debout quoi. C’est un immeuble qui était bien construit. C’est celui où il y avait le consulat de France d’ailleurs. Il a tremblé, il a eu des tas de fissures, mais il est resté debout. Dans les dix minutes qui ont suivi la secousse, mes parents ont rassemblé leurs enfants : mon frère, ma sœur et moi. On est descendus, on a sauté dans une voiture et on s’est réfugiés dans la maison d’un ami qui habitait la banlieue d’Agadir ».

DSK garde « un souvenir particulièrement difficile » : « Deux jours après, j’ai insisté pour faire un tour avec mon père en ville pour voir les dégâts. Il a eu raison ou tort de céder à ma demande, je n’en sais rien, mais en passant devant des maisons qui sont aplaties comme un mille feuilles de deux mètres de haut, alors qu’il y avait dix étages, et quand vous savez que vos copains de classe sont là-dessous, c’est des souvenirs que vous n’oubliez pas », a-t-il raconté.

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