Florence Foresti se confie sur son vécu de personnes angoissée. Par son travail d’humoriste, elle souhaite libérer la parole et appelle à « l’indulgence avec nos maladies mentales ».
« Il me faut des antidépresseurs pour réussir à vivre«
Florence Foresti est sujette à des crises extrêmes d’angoisses depuis l’enfance. L’humoriste qui revient avec son spectacle Boys, Boys, Boys et la série Désordres sur Canal +, s’est confiée dans une interview exclusive auprès de Télé Star à paraître ce lundi 26 septembre.
Tout. D’abord, Désordres comme titre, car « j’aime ce mot parce que la désobéissance me plaît et que j’aime ce terme médical de ‘trouble disorder’ en anglais » leur confie-t-elle. « J’espère juste déculpabiliser ceux qui souffrent de trouble anxieux. Soyons indulgents avec nos maladies mentales ! Peut-être que si je montre que moi, parfois, il me faut des antidépresseurs pour réussir à vivre, cela va aider les malades. »
La comédie comme exutoire
Dans la série Désordes, son personnage a des troubles anxieux : « C’est un biais pour montrer ce que c’est de vivre avec la peur de mourir tout le temps. Ce personnage incarne mes désordres anxieux. Il me colle aux basques. »
Interviewée dans C à vous, vendredi 23 septembre, elle reconnaissait même connaître « tous les pompiers de Paris », à force crises de suffocations répétées, provoquées par l’angoisse.
Le moment où elle est le plus vulnérable : « C’est dans la vraie vie, sur scène on se sent puissant, très en vie, surtout quand les gens rient. Comme le rire ne se feint pas, on dit souvent que c’est dur de faire semblant de rire. C’est un peu la preuve éclatante de notre existence. (La scène) c’est l’endroit où je me sens le mieux. »