Mercredi 30 août, Emmanuel Macron recevait les divers partis politiques d’opposition à Saint-Denis, en région parisienne, pour marquer la rentrée politique. Au cours du diner qui clôturait l’événement le président de la République a vu certaines de ses phrases épinglées.
Emmanuel Macron s’emporte contre la limitation à deux mandats présidentiels
C’est une information qui a été confirmée par l’AFP, comme le rapportent nos confrères du Midi Libre. En effet, Emmanuel Macron aurait critiqué sévèrement le fait qu’un président de la république soit limité à deux mandats. Il aurait qualifié cette limitation de « funeste connerie ». Les propos font désormais le tour de la toile et soulève de vives polémiques.
Le président aurait tenu ces propos en répondant au député Rassemblement National, Jordan Bardella qui évoquait une candidature pour un septennat est non plus un quinquennat. « Ne pas pouvoir se représenter est une funeste connerie » aurait répond Emmanuel Macron. Des propos qui ne sont pas sans rappeler ceux de Richard Ferrand, il y a quelques mois, supputant qu’il faudrait modifier la constitution pour permettre un troisième mandat aux présidents de la république.
Gérald Darmanin se positionne pour lui succéder
Cela le concerne, car le président étant déjà à son deuxième mandat, il ne pourra pas se représenter en 2027. C’est une des raisons pour lesquelles Géral Darmanin se positionnait la semaine dernière comme potentiel successeur à Emmanuel Macron. Les propos de Gérald Darmanin à la Voix du Nord avait suscité l’émoi dans les rangs de son parti: « Je me sens légitime pour dire qu’il faut s’occuper de la marmite sociale qui bout ».