Le 29 janvier prochain sortira « Astérix et Obélix : l’Empire du milieu », réalisé par Guillaume Canet. L’occasion de revenir sur sa façon de gérer ses tournages, et notamment un en particulier…
Le 29 janvier prochain Astérix et Obélix : l’Empire du milieu, réalisé par Guillaume Canet, sortira en salles.
Après quatre années de dur labeur, Guillaume Canet achève enfin son huitième long-métrage en tant que réalisateur.
Son expérience de tournage la plus douloureuse
Pour le tournage des Petits mouchoirs, Guillaume Canet confiait en 2019 : « Mes comédiens étaient dans l’insouciance totale, en maillot de bain à fumer des pétards et boire des coups toute la journée ».
Et de poursuivre : « Ils n’étaient absolument pas dans la discipline indispensable à la fabrication d’un film. Les diriger fut ultra compliqué ».
Guillaume Canet a perdu son sang-froid plus d’une fois : « Je commençais à parler à l’un et l’autre lançait une vanne. Au bout d’un moment, je devenais exécrable… Un jour, j’ai pété un câble ! J’ai dit : ‘Vous savez quoi ? Vous vous démerdez. Stop, on arrête tout. On a eu une vraie discussion et chacun m’a dit ce qu’il pensait, j’ai beaucoup pleuré le soir-même et puis voilà », racontait-il.
« Sur mes autres films, je ne voulais pas que ça déconne, j’étais psychorigide »
Pour Astérix et Obélix, Guillaume Canet a voulu que les choses se passent différemment.
« Franchement, sur mes autres films, je ne voulais pas que ça déconne, j’étais psychorigide. Là, quand ils se lâchaient, ça me faisait du bien. Leur énergie me rassurait », racontait-il à Télé 7 Jours ce 23 janvier.
Toutefois, Guillaume Canet explique avoir été « frustré de devoir brimer » Jonathan Cohen, Ramzy Bedia, José Garcia : « Ce qui pouvait me rendre la tâche difficile, c’est lorsqu’ils me proposaient des impros sympas et que je savais les incidences impossibles sur le plan de tournage », conclut-il.