Guillaume Canet a fêté ses 50 ans en avril dernier. Zoom sur un homme angoissé, revenu parfois de loin…
« Je me demande parfois si ce métier ne me fait pas passer à côté de ma vie », confie dans Psychologie magazine Guillaume Canet, à l’affiche d’Acide, qui sort en salles le 20 septembre prochain.
Entre anxiété, zona et ulcère…
« À chaque épreuve, je sens l’anxiété monter« , a-t-il confié.
À 11 ans, ses parents divorcent. Il contracte un zona !
« J’ai eu un ulcère à 13 ans. J’avais du mal à accepter ce qu’on vivait, j’en étais inquiet, malheureux« , ajoute-t-il.
De son staphylocoque doré à sa septicémie…
Plus tard, dans sa vie professionnelle, il lui plusieurs fois de craquer. Et de préciser : « Parce qu’on travaille comme des dingues, parce qu’on n’en dort pas, parce qu’on s’oublie… C’est un métier qui pompe, qui prend beaucoup de vous. Quand on termine un film, surtout comme metteur en scène, on est tout sec, vidé ».
« Il y a une quinzaine d’années, la nuit, je montais Ne le dis à personne, et le jour, je tournais Ensemble, c’est tout. Quand ça s’est terminé, j’étais épuisé. J’ai eu un staphylocoque doré, fait une septicémie, et j’ai passé un mois à l’hôpital. Tout s’est arrêté d’un coup ! », raconte-t-il.
Son corps lui a dit stop.
« Depuis, j’ai un petit signal d’alarme qui me permet de reconnaître quand je suis en train d’atteindre mes limites. Je sais quand je dois m’arrêter. C’est sans doute l’âge aussi qui fait qu’on s’assagit », raconte-t-il.