Guillaume Musso est N°1 des ventes de livres depuis 2011, quand Marc Levy l’a été de 2004 à 2010. Mercredi 18 janvier, Nicolas Ungemuth signait un papier dans les colonnes du Figaro, intitulé « Marc Levy contre Guillaume Musso : qui est le plus nul ? ».
Un papier dont le titre ne cache pas le mépris de l’auteur face aux deux écrivains.
L’article oscillait entre humour noir et ironie pour farder quelque peu le dénigrement total des deux écrivains. Ainsi l’on pouvait lire : « (Guillaume Musso) Ce génie est décrit par le New York Times comme le «nouveau maître du thriller français». On savait depuis un moment que le quotidien américain perdait la boule, on ignorait que cela allait aussi loin. »
Et d’ajouter : « Depuis quelques années, les deux auteurs se débrouillent pour sortir leurs merveilles à quelques mois de décalage : c’est le combat des chefs, les poids super-lourds, bientôt ils se retrouveront sur un ring à Vegas et le tout sera retransmis en mondovision. Mais les sots métiers n’existent pas, il s’agit donc d’aborder ces deux Everest de la littérature française sans se plaindre… »
« Mépriser les auteurs c’est mépriser leurs lecteurs. Le procédé est minable »
Guillaume Musso a pris sa plume sur Twitter pour répondre à la provocation du journaliste, lâchant : « Nos livres sont moins pathétiques que vos articles ».
De nombreuses personnalités se sont jointes à lui, dénonçant un mépris qui ne cache pas l’arrogance du journaliste :
« Mépriser les auteurs c’est mépriser leurs lecteurs. Le procédé est minable »
« Amusant de se permettre d’écrire quelque chose d’aussi stupide et méchant dans un style aussi consternant »
« Une critique au vitriol, pourquoi pas. C’est un genre qui a toujours existé dans les canons journalistiques. Encore faut-il, pour s’y atteler, être doté d’une solide plume, brillante et corrosive. Las. Celle de Nicolas Ungemuth est d’une nullité crasse et affligeante »