Juliette Binoche tire à boulets rouge sur Jamel Debbouze : « T’as de la chance que je sois pas la soeur de Will Smith »

Juliette Binoche

Samedi 25 février, s’est tenu la remise des Césars avec le meilleur du cinéma français, Jamel Debbouze a été interrompu durant sa présentation par Juliette Binoche. 

« Toute diversité doit s’exprimer. »

Celle-ci s’est levée de son siège au milieu du public pour interpeller l’humoriste sur une blague qu’il faisait à propos des films d’auteur qui ne rempliraient pas les salles… Une blague que n’a pas laissé passer la comédienne. Dimanche 25 février, elle postait même un message sur les réseaux sociaux pour revenir sur l’incident, ainsi elle déclarait : « Je n’ai pas pu m’empêcher de me lever au moment où Jamel commençait à ricaner sur les films d’auteur, même avec toutes les libertés que le stand up comics peut prendre, les films d’auteurs sont fragiles, difficiles à faire, nous avons la chance de pouvoir avoir une diversité formidable de films en France grâce aux diverses aides financières que le monde nous envie. Toute diversité doit s’exprimer. »

« T’as de la chance que je ne sois pas la sœur de Will Smith »

Et de conclure : « Non ! Désolé Jamel avec tout le respect et l’amour que j’ai pour toi, et tu le sais, je ne suis pas d’accord pour te laisser dénigrer ce cinéma là, ni ceux qui prennent le risque de le faire, c’est trop facile. Le cinéma d’auteur apporte un regard singulier, parfois nouveau, des tangentes différentes, qui a parfois des difficultés à trouver son public, qui fait moins d’entrées qu’Astérix, mais qui le trouve aussi. Et c’est bien comme ça. Donc non pas de ricanement. De la tolérance, et un peu d’appréciation des différences. ✨ T’as de la chance que je ne sois pas la sœur de Will Smith 😉

Morale de l’histoire : on ne peut pas dire n’importe quoi (même aux Césars !? Ben ouais) »

4 réactions sur “Juliette Binoche tire à boulets rouge sur Jamel Debbouze : « T’as de la chance que je sois pas la soeur de Will Smith »

  1. Les films d’auteur ont droit d’être; le seul problème avec le cinéma français, c’est qu’une grande partie ne vit que de subventions, d’où une certaine nonchalance pour s’adresser au public!

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