Carla Bruni-Sarkozy voit rouge après les titres et articles de « Libération » sur l’affaire Sofiane Bennacer, son beau-frère, accusé de viols.
Sur son compte Instagram, Carla Bruni-Sarkozy exprime sa colère concernant l’affaire dans laquelle est plongée sa soeur aînée Valeria Bruni-Tedeschi, concernant la mise en cause de son compagnon Sofiane Bennacer, acteur de son film Les Amandiers.
Sofiane Benacer retiré de la liste des 32 Révélations pour les César 2023
L’acteur Sofiane Bennacer a été mis en examen en octobre 2022 pour viols et faits de violence. Il a clamé mercredi 23 novembre son innocence sur Instagram : « Sommes-nous dans un état de non-droit, un état où la simple accusation sans fondement peut détruire une vie ? Je vais peut-être me faire boycotter par le cinéma. De toute façon, je me suis fait humilier au plus profond de mon âme« .
L’acteur de 25 ans souhaitait « continuer à concourir pour les César« , mais l’Académie en a décidé autrement, « sans préjudice de la présomption d’innocence et par respect pour les victimes présumées » : elle le retire de la liste des 32 Révélations pour les César 2023.
Un sujet que le journal Libération a décidé de mettre en « une » de son édition du 25 novembre avec en titre « Le Scandale des Amandiers », avec une enquête sur « un tournage sous omerta« , la parole des victimes présumées et le cataclysme dans lequel se trouve l’académie des César.
Carla Bruni-Sarkozy sort de ses gonds
« Condamner à la une d’un journal, de nos jours, c’est condamner tout court. C’est crucifier quelqu’un, sans même savoir ce qu’il en est vraiment. Je suis solidaire de toutes les femmes par principe, solidaire engagée et acharnée pour défendre toute victime et son combat, il y a eu tant d’abus, il y a tant eu tant d’impunité depuis tant de temps et les bourreaux ont si rarement été punis. Mais la féministe que je suis depuis toujours veut dire aujourd’hui que l’on ne soulage pas la douleur des victimes en en créant des nouvelles victimes de manière sauvage et aléatoire et tout aussi injustement« , a écrit Carla Bruni-Sarkozy.