Michel Polnareff a eu une enfance très difficile avec un père « très brutal envers lui ».
Le père de Michel Polnareff l’obligeait à travailler le piano neuf heures par jour.
Le chanteur, qui sera l’un des invités de la Fête de la chanson française le mardi 29 novembre sur France 2 à 21h10, s’est confié à Gala, en kiosque ce jeudi 24 novembre. Il a déclaré : « Le rock et la pop m’ont en effet permis de sortir de tout cet enfer qui m’était dicté contre ma volonté ». En effet, son père voulait qu’il fasse du classique mais l’artiste choisira le rock et la pop !
« Dès mes quatre ans : dix heures quotidiennes face au clavier »
« De mon père, je n’ai connu que la menace des représailles et leur cuisante expression. Mon père m’a mené la vie dure et m’a refusé l’enfance. Il a toujours attendu de moi la perfection et je me suis ingénié à le satisfaire dès mes quatre ans : dix heures quotidiennes face au clavier », avait-il livré à Télé-Star en 2016.
Michel Polnareff décrit sa vie comme « une suite de revanches entre moi et moi ».
La police sonnait souvent à leur porte en raison des cris…
Alors qu’il a tenté toute sa vie « d’échapper » à « la source », l’artiste y retourne avec son nouvel album Polnareff chante Polnareff, dans lequel il reprend 12 de ses plus grands titres au piano voix.
Une manière pour lui de se réconcilier avec son père Leib, connu sous le pseudonyme de Léo Poll : « La façon dont il m’a élevé n’est pas géniale, parce que c’était physiquement très dur. Il était brutal, très très brutal ».
Il comprend aujourd’hui « par quoi il est passé lui aussi » : « Je pense qu’il avait un manque de confiance en lui. Je lui ai pardonné. Vraiment. Profondément », confie-t-il.
Victime d’un père violent, Michel Polnareff a souvent vu la police qui sonnait à leur porte en raison des cris, appelée par les voisins…