Suite à la récente sortie en salle du film « La Syndicaliste » et évoquant un « potentiel scandal d’état », la LFI a demandé la création d’une commission d’enquête relative à « L’affaire Maureen Kearney » – la lanceuse d’alerte d’AREVA.
« Ligotée à son domicile, victime d’un viol avec le manche d’un couteau et un « A » scarifié sur le ventre »
« L’affaire Maureen Kearney » remonte à 2012, quand la syndicaliste CFDT d’AREVA est retrouvée : « ligotée à son domicile, victime d’un viol avec le manche d’un couteau et un « A » scarifié sur le ventre » comme le rapportent nos confrères du Huffington Post. D’abord jugée coupable de cette mise en scène, elle sera finalement relaxée en appel en 2018 et ne poursuivra pas la procédure pour viol.
La syndicaliste se battait depuis des mois contre un contrat entre EDF, AREVA et une compagnie chinoise. Le contrat visait à délocaliser en Chine et pouvait entraîner la faillite des emplois français au vu des informations sensibles transmises.
Le film « La Syndicaliste » récemment sorti au cinéma retrace cette histoire restée opaque sous nombre d’aspects. Après avoir vu le film, les députés LFI Clémentine Autain et Mathilde Panot ont demandé la création d’une commission d’enquête relative à « L’affaire Maureen Kearney ».
« Interpellant tant de citoyennes et citoyens sur ce scandale d’État »
Clémentine Autain s’est exprimé sur les réseaux sociaux expliquant : « Progressivement, la victime devient l’accusée. Aussi fou que cela puisse paraître, toute la procédure se tourne progressivement vers cette hypothèse. C’est elle qui serait folle. Qu’importe les erreurs d’enquête. Que les scellés d’empreintes d’ADN ne soient jamais revenus du laboratoire. »
Et de conclure : « Au moment où La syndicaliste va être projetée dans 400 salles, interpellant tant de citoyennes et citoyens sur ce scandale d’État, j’espère bien que nous aurons le droit d’être éclairés sur ces sujets brûlants… »