Nos confrères du Figaro ont publié lundi 28 août, une interview du journaliste politique Jean-Jacques Bourdin. Il est revenu pour la première fois de son éviction de BFM TV un an auparavant.
« Marc-Olivier Fogiel, qui défend naturellement sa boutique, ment. »
Depuis une plainte contre le journaliste pour tentative d’agression sexuelle, en date du 11 janvier 2022, Jean-Jacques Bourdin a été licencié de BFM TV où il présentait l’interview politique tous les matins. C’est Appoline De Malherbe qui a repris les commandes. Lui, officie aux même horaires sur Sud Radio et y entame sa deuxième saison.
Le journaliste est catégorique sur les performances de sa remplaçante : « Sur RMC, ça ne marche pas mieux et sur BFMTV, beaucoup moins bien » lâche-t-il. Mais s’il en veut à quelqu’un, c’est à son ancien patron : « Marc-Olivier Fogiel, qui défend naturellement sa boutique, ment. Mais je ne vais pas ouvrir de polémiques. Il était très heureux de me voir quitter l’antenne il y a un an et demi maintenant. »
Puis il ajoute : « Vous êtes-vous déjà interrogé sur la date et le moment de mon éviction de la matinale ? En pleine campagne présidentielle. Au moment où l’interview était à son apogée, où je travaillais en toute liberté et indépendance de Marc-Olivier Fogiel et de la direction de BFMTV. J’imprimais ma marque.«
« Profondément marqué et meurtri par la manière dont mon départ s’est déroulé »
Enfin Jean-Jacques Bourdin « profondément marqué et meurtri par la manière dont mon départ s’est déroulé. Et surtout par le manque de soutien flagrant de la direction. Mais j’ai tourné la page aujourd’hui et je ne suis pas là pour régler des comptes. »
Quant à ses nouvelles fonctions, il semble avoir retrouvé un endroit qui lui permet de nouveau de s’épanouir : « C’est une radio qui n’est pas formatée. Il y a une liberté de ton à travers toutes les opinions qui s’expriment. Elle me fait penser au RMC des débuts ».