Micheline Dax, son corps donné à la science : terribles révélations de sa fille « écoeurée »

Micheline DAX

Micheline Dax fêterait aujourd’hui ses 99 ans. L’occasion de revenir sur le scandal découvert par sa fille Véronique Lafond, qui avait donné le corps de sa mère à la science comme elle en avait fait la demande à sa mort. 

« C’est le centre le plus grand et le plus ancien d’Europe, mais c’est aussi le plus dégueulasse. »

Alors que Micheline Dax décède en 2014, un scandal éclaté quelques années plus tard, en 2019 au sujet des corps donnés à la science et pris en charge par l’université Descartes. Ainsi Véronique expliquait auprès de nos confrères de Femmes Actuelles, en mars 2020 : «  En regardant BFMTV, j’ai entendu parler de l’Université Paris-Descartes. J’ai réalisé que ce nom me disait quelque chose et j’ai eu un flash. J’ai tenté de retrouver la carte de donneuse de maman, mais je ne l’avais plus car vous êtes obligés de la donner au transporteur lorsqu’il vient chercher le corps. Tout arrive très vite d’ailleurs, c’est très violent. Une fois que j’ai donné la carte, c’était fini, mais j’ai eu la photocopie et j’ai compris qu’elle était bien à Descartes. »

Révoltée par le traitement fait des corps réceptionnés, elle déclare : « Pas de bol, c’est le centre le plus grand et le plus ancien d’Europe, mais c’est aussi le plus dégueulasse. Au départ, j’ai seulement voulu savoir quand ma mère allait être incinérée et à quoi elle avait servi. Je n’ai eu aucune réponse ou presque. D’autres familles ont réussi à avoir davantage de renseignements. Est-ce à la tête du client ? ».

Elle se dit « toujours aussi révoltée, dégoûtée, écoeurée, effondrée. »

Au delà de ce fou informatif qui flotte pour les familles, elle se dit « toujours aussi révoltée, dégoûtée, écoeurée, effondrée. Je ne peux pas dire autre chose. J’espère qu’on ne va pas apprendre de nouvelles informations car la coupe est pleine. Je parle en mon nom, et au nom de tous ceux qui ont porté plainte. Avec le coronavirus, l’affaire est ralentie au niveau judiciaire. Depuis la publication de l’enquête d’Anne Jouan, il y a eu de nouvelles révélations et notre collectif s’est agrandi. On se parle sur les réseaux sociaux et on va continuer à suivre de près cette affaire. Nous attendons une ouverture judiciaire, nous attendons que le procureur de la République ouvre une instruction pour que nous puissions avancer. »

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