Plusieurs condamnations, quelques non-lieux et encore des dossiers ouverts… Nicolas Sarkozy ne compte pas moins de 12 affaires judiciaires à son compte. Jamais un président de la République française n’a été impliqué dans autant d’affaires ! Comment l’ancien Président de la République survit-il à l’implication dans toutes ces affaires ?
Le 30 septembre 2021, Nicolas Sarkozy a été condamné à un an de prison ferme pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012 dans le cadre de l’affaire Bygmalion, et à trois ans d’emprisonnement dont un ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire « des écoutes ». Il a fait appel des deux jugements. Il a également été convoqué comme témoin le 2 novembre 2021 au procès de l’affaire des sondages.
C’est la deuxième fois que l’ancien président est condamné par un tribunal, dans l’affaire des comptes de campagne de l’élection présidentielle 2012. La première condamnation avait été prononcée le 1er mars 2021, dans l’affaire des écoutes.
Depuis que Nicolas Sarkozy a quitté l’Elysée, son nom est apparu dans pas moins de dix autres enquêtes. Si certaines ont débouché sur des non-lieux, trois sont toujours en cours.
Condamné en première instance dans l’affaire des écoutes « Azibert-Bismuth »
La justice lui a reproché d’avoir tenté d’obtenir d’un magistrat à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations secrètes concernant une autre affaire dans lequel il était impliqué (le dossier Bettencourt). Nicolas Sarkozy aurait promis en échange d’intervenir en faveur du magistrat afin de l’aider à obtenir un poste de prestige à Monaco.
L’accusation a été fondée sur des écoutes téléphoniques de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat sur une ligne officieuse : deux téléphones prépayés achetés sous le nom de « Paul Bismuth ».
Condamné en première instance dans l’affaire Bygmalion concernant les comptes de sa campagne de 2012
L’ancien président a comparu du 20 mai au 22 juin 2021 devant le tribunal correctionnel pour des soupçons de financement illégal de sa campagne en 2012. La peine a été aménagée en détention à domicile sous surveillance électronique.
Aux côtés de M. Sarkozy, les treize autres accusés ont été tous reconnus coupables de « complicité de financement illégal de campagne électoral ». Bastien Millot, co-président du groupe Bygmalion et ami de Jean-François Copé, a été condamné à trois ans de prison ferme, dont 18 mois avec sursis, et 100 000 euros d’amende. Franck Attal, Sébastien Borivent et Guy Alvès, trois anciens cadres de Bygmalion et de sa filiale Event & Cie également poursuivis, écopent de deux ans de prison, dont une partie avec sursis, et 100 000 euros d’amende.
L’enquête et le procès ont mis à jour le système de fausses factures et de fausses conventions liant l’Union pour un mouvement populaire et l’agence de communication Bygmalion, chargée d’organiser les meetins nombreux de la campagne éclaire de M. Sarkozy en 2012, afin de masquer le dépassement massif du plafond légal des dépenses électorales autorisées par la loi.
Mis en examen dans l’affaire de financement libyen en 2007
Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir financé une partie de sa campagne présidentielle de 2007 grâce à des fonds venus du régime de l’ancien dictateur libyen, Mouammar Kadhafi.
Ce dossier complexe ne comporte pas de preuve indiscutable de financement occulte, mais un faisceau d’« indices graves ou concordants » (documents, témoignages, éléments financiers) qui ont conduit la justice à mettre Nicolas Sarkozy en examen pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale », « recel de fonds publics libyens » et « association de malfaiteurs ». Plusieurs de ses proches collaborateurs, comme Claude Guéant ou Brice Hortefeux, sont également mis en cause.
Témoin assisté dans l’affaire de Karachi
À l’approche des élections de 1995, le gouvernement d’Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était ministre du budget , aurait donné des commissions astronomiques lors de ventes d’armes au Pakistan et à l’Arabie saoudite.
Une partie des sommes serait revenue par des intermédiaires pour financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était porte-parole.
En février 2014, les juges chargés du volet financier de l’affaire de Karachi ont estimé nécessaire l’audition de Nicolas Sarkozy comme témoin assisté. En août 2016, celui-ci a bénéficié d’un non-lieu, qui a été annulé en novembre 2018, lorsque la justice a relancé l’enquête sur cette affaire.
Sous enquête préliminaire dans l’affaire russe, Reso-Garantia
Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le Parquet national financier à l’été 2020.
En effet, la justice s’interroge sur un virement de 500 000 euros reçu début 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire début 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».
Et ce n’est pas tout…
Jamais directement mis en cause dans l’affaire des billets de 500 euros, ni dans celle des Hélicoptères du Kazakhstan, « Kazakhgate», ni dans celle des voyages en jet où il a été victime de soupçons, et dont les affaires se sont soldées par des non-lieux.
Hors de cause dans d’autres affaires notamment dans l’affaire de Bernard Tapie et de l’arbitrage du Crédit Lyonnais dans l’affaire des sondages de l’Elysée, où il a bénéficié d’immunité, bénéficiant d’un non-lieu dans l’affaire Bettencourt ainsi que dans l’affaire des comptes de campagne, Nicolas Sarkozy a essuyé bon nombre de procès qui ne lui ont pas ôté son franc parler et son sens de la répartie, parfois équivoque… n’évitant pas quelques maladresses…
À lire demain dans la suite de la saga sur Nicolas Sarkozy.
Les personnes qui ne sont pas dangereuses pour autrui ne devraient pas être condamnées à de la prison, alors qu’on voit qu’on libère des meurtriers, parfois récidivistes!
Dans les affaires d’argent, il faut mettre en place une peine alternative:
-Etablir le préjudice, et ordonner le remboursement
-Ajouter tous les frais de justice que l’affaire à entraînés: salaires des juges, des greffiers, des policiers….et demander le remboursement
-condamner à une amende égale à la totalité des sommes précédentes
-Et pour tous les condamner, interdition à vie de tout emploi, charge ou mandat public.
Il n’y a aucune exception depuis 2000 ans tous c’est crétin ne sont jamais été des innocents