Patrick Bruel a quitté l’Algérie à trois ans avec sa famille pour fuire la guerre. Une épreuve qui l’a marqué à vie.
Au début du mois de février, Patrick Bruel a retrouvé l’Algérie où il a vécu jusqu’à ce qu’ils fuient le pays en guerre. Patrick n’avait que trois ans. Et il se souvient pourtant de cette épreuve qui l’a marqué à vie.
Sa famille avait fui la guerre
Sa famille avait en effet fui la guerre et s’était installée à Argenteuil…
Début février, il est retourné avec sa maman Augusta en l’Algérie, sur les pas de cette enfance difficile…
« Aujourd’hui encore, j’ai du mal à faire une valise. J’ai une peur panique à l’idée de me mettre devant une valise, de savoir ce que je vais prendre… Je fais des listes… Je deviens fou ! Ca fait rire tout le monde, mes enfants, ma compagne », a révélé Patrick Bruel sur France Inter.
Il s’est recueilli sur la tombe de Roger Hanin en Algérie
Patrick a visité Tlemcen, Oran puis Alger. Il s’est recueilli sur la tombe de Roger Hanin au cimetière juif de Bologhine.
« Roger Hanin a été le lien entre les rapatriés et les Algériens, et puis c’était mon premier papa de cinéma », confie-t-il.
Dans son dernier album, dans le titre Je reviens, il avait parlé de cette envie de revenir en Algérie.
Pendant qu’il écrivait les paroles de cette chanson, il avait été invité par les autorités algériennes à retourner au pays.
« Ce voyage servait aussi à réparer. Il y a des choses à réparer. C’est en se rencontrant, en se parlant, et en se regardant surtout. Il y a eu des très jolis silences pendant ce voyage », livre-t-il.