Mardi 27 décembre, sur C8 dans le programme Le Grand Bluff : 30 ans déjà, (en hommage à cette émission diffusée sur TF1 dans les années 90), Patrick Sébastien s’est livré à d’intimes confidences sur la mort de son fils, survenue dans les années 90.
« Je tiens jusqu’au moment où je prends le contre-coup dans la gueule »
Ainsi, Patrick Sébastien est revenu sur cette période douloureuse : « L’accident de mon fils a lieu en 1990, je reprends la saison 91 et je tiens, je tiens, je tiens jusqu’au moment où je prends le contre-coup dans la gueule, c’est-à-dire que je ne peux plus. C’est moi qui dit : ‘J’arrête’ et pour tout le monde, je suis mort ».
Mais comme il l’explique, ce moment de douleur fut également la genèse de l’émission, culte désormais : « Il y a un été à vide où quand même je continue à faire des spectacles et c’est pendant ces spectacles que m’est venue l’idée du Grand Bluff qui va tout relancer derrière ».
« Je ne peux pas m’empêcher de penser : ‘C’est peut-être lui’ »
Et d’expliciter : « Mon fils se tue en moto en juillet 1990 et je n’ai pas voulu reconnaître le corps à la morgue, ce qui fait que j’ai toujours eu dans mon subconscient, comme je ne l’avais pas vu, le fait que ce n’était pas lui. C’est très bête. Et pendant des années, et même encore, quand je vois passer un motard, habillé en cuir noir avec un casque je ne peux pas m’empêcher de penser : ‘C’est peut-être lui’ ».