Pierre Arditi se dit « l’un des assassins de son propre fils »

Pierre Arditi

Avec un film qui sort bientôt en salle, et questionne la relation père-fils, Pierre Arditi s’est laissé aller à d’abruptes confessions sur sa propre relation à la paternité. 

« Je suis moi-même l’un des assassins de mon propre fils »

Au micro de Sonia Mabrouk, sur Europe 1, Pierre Arditi est venu faire la promotion de son dernier film « Maestro ». Le Pitch : un chef d’orchestre reconnu internationalement se retrouve en compétition avec son propre fils. Ce film qui évoque la paternité lui a permis de revenir sur sa propre expérience en tant que père : « Il n’y a pas de bons parents, ça n’existe pas. Je peux parler en connaissance de cause. Je suis moi-même l’un des assassins de mon propre fils ».

L’acteur évoque ses absences à répétition et ne mâche pas ses mots, il le reconnaît : « C’est assez violent comme expression mais quand il est venu au monde, sa mère et moi, ma première femme, nous étions en train de nous fabriquer nous-mêmes en tant qu’acteurs. Donc il n’a pas eu ce qu’un enfant attend de son père et de sa mère. Il a un peu fait comme Proust. De temps en temps, il devait être seul dans son lit en pleurant parce que sa mère ne venait pas l’embrasser sur le front. »

« On l’a payé très cher » 

Ce passé absent auprès de fils, il dit « l’avoir payé très cher ». Frédéric, qui a aujourd’hui 53 ans, a depuis pris du recul sur la situation, mais Pierre Arditi a dû faire preuve de bonne volonté : « Quand on voulait parler avec mon fils, il fallait l’appeler parce que lui n’appelait plus. Il disait ‘Moi, il n’y a pas de problème, je suis ravi de vous voir mais je n’appelle pas. Maintenant c’est fini, tout a disparu. »

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