Dans son ouvrage « Dites à mon père que je suis célèbre », Pierre Palmade se livre sans filtre sur son intimité, et notamment sa descente aux enfers provoquée par la drogue…
« Quand on est jeune, que l’on arrive de province et qu’on est tout de suite reconnu, forcément », a expliqué Pierre Palmade à Europe 1.
« Je n’avais pas la grosse tête dans mon métier. Mais à la boulangerie ou en boîte de nuit, il fallait qu’on me reconnaisse ».
« Rapidement, je vais prendre de la coke tous les soirs, toutes les nuits »
Au quotidien, c’était même devenu une obsession : « J’aimais tellement qu’on me reconnaisse que je n’allais pas à l’étranger. Car là-bas, je n’existais plus. Ma névrose allait jusque-là. Si on ne se retournait pas sur moi, c’était la crise de panique. Maintenant, c’est même l’inverse. Si la personne ne sait pas trop ce que je fais, cela me plaît ».
Dans son livre « Dites à mon père que je suis célèbre », Pierre Palmade raconte son parcours, de ses succès à sa longue descente aux enfers provoquée par son addiction à la drogue.
« Rapidement, je vais prendre de la coke tous les soirs, toutes les nuits », écrit-il.
« La coke me permet tout simplement d’être homo. Et de longues heures ! L’acte est enfin satisfaisant«
Et d’expliquer : « La coke me permet tout simplement d’être homo. Et de longues heures ! L’acte est enfin satisfaisant. Heureux, parfois. J’assume quoi ! Sous cocaïne, je ne me pose pas la question de savoir si je suis homo ou pas ».
« Je draguais et je couchais ; un garçon par soir, ce n’est pas mal. Plus tard, ce sera beaucoup plus. Trois, quatre, cinq. La coke me permet le sexe à outrance. Je me paye des escorts, le mot chic qui a remplacé ‘pute’. Je n’accepte pas de payer le sexe : je m’invente donc des histoires avec ces hommes-là, j’essaye de les séduire, parfois nous sommes même en couple quelque temps. Tout se passe chez moi. Avec un mec, deux ou trois. Ce sont de longues heures qui durent la nuit, parfois la journée suivante. On rit, on regarde la télé, on parle, on est à poil, on fume, on couchaille ensemble. Et on recommence… », raconte-t-il.