Les agresseurs de Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, ont été condamnés à plusieurs mois de prison ferme…
Deux hommes ont été jugés à Amiens pour l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron après une manifestation contre la réforme des retraites. Ils ont été condamnés à 12 et 15 mois de prison ferme.
Une troisième personne a été libérée par le tribunal correctionnel d’Amiens « au bénéfice du doute ».
Tous les prévenus ont déclaré qu’ils ne connaissaient pas la victime : Jean-Baptiste Trogneux, gérant de la célèbre chocolaterie du même nom, a été attaqué le 15 mai devant sa boutique.
Cette agression lui a valu quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Une violence sans nom
Lors du procès, un voisin a expliqué ce qu’il a vu : « J’ai vu un individu se faire massacrer ».
Un « groupe de personnes » a placé « des conteneurs poubelles » devant le magasin en plein centre-ville d’Amiens.
« Craignant que sa vitrine vole en éclats », Jean-Baptiste Trogneux a « tenté de repousser les personnes ».
Un individu lui a alors donné plusieurs coups de poing.
Florian Careel est le seul prévenu qui a reconnu « une claque » à Jean-Baptiste Trogneux.
« Pourquoi vous portez ce coup ? », lui demande le président de séance.
« Il voulait bouger les poubelles qui étaient devant son magasin », répond l’accusé.
« C’est un peu normal, non ? », rétorque le juge.
L’homme de 20 ans a été condamné à 24 mois de prison dont 12 mois de sursis et maintien en détention.
Le deuxième suspect, Yoan Leroy, est le protagoniste principal du dossier
Le deuxième suspect, Yoan Leroy, 34 ans, un homme sous curatelle renforcée, se justifie : « J’ai mis deux poubelles à roulettes devant la porte des Trogneux, je n’ai pas réfléchi, j’ai accompagné les copains ».
« Mais vous êtes mis en cause pour avoir porté plusieurs coups de poing », lui assène le juge.
Et l’homme de répondre à la stupéfaction de tous : « J’ai tenté, mais je n’ai pas réussi ».
Condamné pour violence conjugale et menace de mort, ce dernier reconnaît finalement l’avoir « touché » avec son « thorax ».
« Vous avez dit « heureusement que je l’ai loupé sinon il serait mort », lui affirme le président.
« Façon de parler », répond-il.
Et le président de conclure : « Vous considérez que vous êtes violent ? ».
« Quand je peux oui », renchérit le coupable.
Cet homme a reçu la peine la plus lourde soit 30 mois d’emprisonnement dont 15 mois avec sursis et maintien en détention.
Le troisième prévenu est âgé de 22 ans. Il se dit journaliste indépendant sur TikTok. Déjà condamné pour des violences, il ne sait ni lire, ni écrire.
En larmes à l’audience, il a livré : « Je ne l’ai pas touché ».
Le procureur avait requis des peines de prison pour chacun des trois prévenus et jusqu’à trois ans et demi de prison ferme contre Yoan Leroy nommant une agression « gratuite, violente et grave ».
Quatre autres personnes interpellées ont été libérées après leur garde à vue. Une adolescente de 16 ans sera jugée par un juge des enfants.
cela arrive tous les jours ….. et on n’en parle pas !!!!
Bizarre cette rapidité alors que d’autres dossiers traînent !
Favoritisme ?
Discrimination ?
Mais voyons, c’est du complotisme !
mon premier commentaire aurait-il été banni ?
Trop réel ?
Ceci n’est qu’un fait divers, monté en épingle pour jeter le discrédit sur la manifestation.