« Dutronc, une vie en chansons », c’est l’intitulé de la biographie qui sortira le 19 avril prochain aux éditions Hugo, écrite par Olivier Cachin et Éric Jean-Jean. À l’aube des 80 ans du père Dutronc, son fils, Thomas en signe la préface.
« Il y avait un mètre de haut de bordels en tous genres dans sa chambre… »
L’occasion pour Thomas d’avouer quelques confidences déroutantes sur la logique organisationnelle pratiquée par Jacques Dutronc. Ainsi Thomas explique avoir d’abord était témoin d’une certaine intransigeance du père : « Moi, de mon temps, j’ai connu mon père plutôt maniaque, rangeant ses multiples objets avec soin et méticulosité. ».
Nuancée par une jeunesse sous d’autres hospices : « Il m’a cependant raconté qu’à 20, 25 ans, il y avait un mètre de haut de bordels en tous genres dans sa chambre… ».
Mais… Chasser le naturel, il revient au galop? Après une phase maniaque, il semblerait que Jacques Dutronc soit revenu à ses premiers amours : le bordel, selon les dires de son fils.
« Bon, je l’ai quand même vu avoir jusqu’à 53 chats en Corse »
Il explique : « Bon, je l’ai quand même vu avoir jusqu’à 53 chats en Corse. On ne pouvait plus manger dehors, les chats sautaient sur la table, il y en avait partout. On dormait mal, sans cesse réveillés par ces chats qui passaient la nuit à se battre et à hurler. Et puis, comme ils n’étaient pas tous opérés, ça puait sévèrement autour de la maison. »
Tentant d’y trouver une relation de cause à effet, Thomas Dutronc conclut : « Il avait, dans sa logique, laissé la situation aller jusque-là. […] Il suit une logique qui n’a rien de logique. »