Anne Sinclair a décidé de divorcer de son mari Dominique Strauss-Kahn en mars 2013 après des années de « dépendance » et de déni »…
Journaliste franco-américaine née à New York, Anne Sinclair, divorcée et mère de deux enfants, rencontre Dominique Strauss-Kahn lors de l’émission Questions à domicile du 27 octobre 1988. Ils débutent ensuite une relation.
Anne Sinclair épouse Dominique Strauss-Kahn, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce extérieur du gouvernement d’Édith Cresson, le 26 novembre 1991.
En 2011, Dominique Strauss-Kahn envisage de se présenter aux élections présidentielles de 2012. Le 14 mai 2011, il est accusé par Nafissatou Diallo, une femme de chambre du Sofitel de Manhattan à New York, d’agression sexuelle, de tentative de viol, d’abus sexuel et de séquestration.
Anne Sinclair prend sa défense à travers un communiqué le 16 mai : « Je ne crois pas une seule seconde aux accusations portées à l’encontre de mon époux, Dominique Strauss-Kahn ». Elle paye des millions pour sa libération conditionnelle et éviter qu’il n’aille en prison.
Finalement, en août 2012, Anne Sinclair déclare être séparée de son époux. Elle divorcera de lui en mars 2013.
« Il y a un moment où j’ai dit stop »
Dans l’émission A voix nue à France Culture, Anne Sinclair revient sur les raisons principales de son divorce : l’affaire de l’Hôtel Carlton de Lille où des « parties fines » ont eu lieues.
« Je découvre une histoire parfaitement sordide qui est à la Une des journaux, et il s’étonne puisqu’il venait de m’en faire la confidence au moment où ça sortait », précise-t-elle.
Toutes ces histoires, « ça entame bien entendu une vie, ça entame des rapports, ça entame tout… Il y a un moment où j’ai dit stop ».
« Quand je dis que je ne savais rien, c’est la stricte vérité »
Anne Sinclair raconte son histoire dans son livre Passé Composé, publié en 2021.
Elle y parle de « cataclysme ». A France Info, elle parle de « tonnerre, catastrophe, de choc conjugal amplifié par 150 000 Unes de journaux ».
Anne Sinclair considère tout d’abord les faits entre son mari et Nafissatou Diallo « comme une relation sexuelle entre deux adultes consentants… Je ne peux pas imaginer que l’accusation de viol soit réelle parce que je n’ai jamais été témoin de brutalité de sa part ».
« Quand je dis que je ne savais rien, c’est la stricte vérité », confie-t-elle, soulignant « le pouvoir de l’inconscient » : « Sans doute ne voulais-je rien savoir » admettant « une forme de déni, certainement ».
« Beaucoup de gens se sont demandés ou ont affirmé que je participais à des soirées aux mœurs particulières… Personne n’est venue m’avertir », éclaire-t-elle.
Et d’ajouter : « Et moi-même, quand il y avait des allusions, je les balayais en disant : ‘Ce sont des attaques politiques' ».
Elle explique une forme de « dépendance » à DSK : « Il savait détromper quand j’avais des soupçons et était convaincant »...