Devinez dans quel film sexuel Jean-Paul Belmondo a refusé de jouer…
Jean-Paul Belmondo a eu une carrière de cinéma exceptionnelle de 50 ans attirant plus de 160 millions de téléspectateurs dans les salles.
De Pierrot le fou, à Borsalino, en passant par Le professionnel, Peur sur la ville, ou encore L’as des as, Jean-Paul Belmondo a refusé de nombreux scénarios au cours de sa carrière.
De cascades en cascades sans protection, Jean-Paul Belmondo a risqué plusieurs fois sa vie acceptant les films les plus dangereux.
« Mais est-ce qu’il y a des scènes érotiques dans ton film ? »
Toutefois, l’acteur a refusé de jouer dans un film devenu culte !
Dans la biographie Belmondo entre deux vies, de Bernard Pascuito, Nicole Calfan raconte : « Nous nous trouvions ce jour-là à la cantine des studios de Boulogne-Billancourt lorsque Bernardo Bertolucci dépose un script sur la table. »
Le réalisateur allait leur donner les deux premiers rôles de son prochain film. Jean-Paul Belmondo lui lance : « Ah ben oui, mon p’tit gars ! Mais est-ce qu’il y a des scènes érotiques dans ton film ?« .
Et Bernardo Bertolucci de préciser qu’il ne s’agit pas d’un « film érotique » mais d’un « film sexuel ».
« Alors ce sera sans la p’tite et moi »
« Alors ce sera sans la p’tite et moi », a rétorqué Bébel.
Jean-Paul Belmondo avait refusé de jouer dans le film Le dernier tango à Paris interdit aux moins de 18 ans à sa sortie, joué par Marlon Brando et Maria Schneider.
Le dernier tango à Paris avait fait scandale à l’époque, à cause d’une scène de viol particulièrement violente.
« La séquence du beurre est une idée que j’ai eue avec Marlon la veille du tournage. Je voulais que Maria réagisse, qu’elle soit humiliée. Je pense qu’elle nous a haïs tous les deux parce que nous ne lui avons rien dit« , avait raconté le réalisateur.
Et d’ajouter en 2016 dans un communiqué : « Je voudrais, pour la dernière fois, clarifier un malentendu ridicule qui continue à être rapporté à propos de ‘Dernier tango à Paris’ dans des journaux du monde entier. Certains ont pensé et pensent que Maria n’avait pas été informée de la violence subie (dans la scène). Faux ! Maria savait tout parce qu’elle avait lu le scénario où tout était décrit. La seule nouveauté était l’idée du beurre« .