Mathieu Kassovitz : « Le RN à essayer ? » Ses paroles affolent la toile !

Mathieu Kassovitz

Mathieu Kassovitz est connu pour son franc-parler et ses prises de position tranchées. L’acteur et réalisateur français a récemment fait des déclarations qui ont suscité un vif émoi, notamment sur le plateau de LCI où il a évoqué la possibilité de voir le Rassemblement National (RN) au pouvoir.

« J’ai toujours été un peu dans l’attente de l’arrivée du Front national au pouvoir pour… »

« J’ai toujours été un peu dans l’attente de l’arrivée du Front national au pouvoir, pour voir quelle est la vraie réaction des Français », a déclaré Mathieu Kassovitz, suscitant la stupéfaction de nombreux téléspectateurs. L’homme de cinéma, autrefois fer de lance de la lutte contre l’extrême droite avec son film culte « La Haine », semble aujourd’hui prendre une direction surprenante en s’interrogeant sur la place du RN en France : « Est-ce qu’on est toujours le pays des droits de l’Homme ou est-ce qu’on est autre chose ? Peut-être qu’on est devenu autre chose et il faut accepter cela aussi. Peut-être que le FN a sa place en France, peut-être qu’ils vont faire un meilleur boulot, peut-être que c’est quelque chose à essayer ».

La bascule est inéluctable selon le réalisateur

Face à des sondages qui placent la coalition des droites en tête, Kassovitz semble résigné à l’idée d’une prise de pouvoir par le RN. Interrogé sur d’éventuelles manifestations contre cette éventualité, il exprime son ras-le-bol : « Je serai avec vous de tout cœur, mais j’en ai marre, j’en ai marre de manifester. C’est tout le temps le même cirque. » Il va même plus loin en évoquant sa préférence pour la confrontation : « Moi, je suis pour la violence face à la violence ». Et de conclure sur une note fataliste : « Que ce soit Bardella, Le Pen ou un autre, je pense qu’à un moment, on va basculer ».

Ces propos, qui semblent en contradiction avec l’engagement antérieur de Kassovitz, ont provoqué un large écho dans les médias et sur les réseaux sociaux. Certains y voient une provocation, d’autres un signe de lassitude face à la situation politique actuelle.

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