Deux ans après son départ, sa veuve Nathalie Marquay-Pernaut se livre sur les peurs intimes de son défunt mari, notamment vis-à-vis du mouvement #MeToo.
Jean-Pierre Pernaut et l’ombre de #MeToo
Lors d’une interview poignante avec Sam Zirah, Nathalie Marquay-Pernaut a ouvert son cœur sur les inquiétudes de Jean-Pierre Pernaut durant les dernières années de sa vie. « Mais on vit dans un monde de fous, parce que bientôt, un jour, on va raconter un truc sur moi aussi », avait confié le présentateur à sa femme. Une crainte qui s’est intensifiée avec l’émergence du mouvement #MeToo, où chaque parole et chaque geste pouvaient être scrutés et potentiellement mal interprétés.
Entre soutien et critique du mouvement
Nathalie Marquay-Pernaut, tout en soutenant la libération de la parole des femmes, a souligné les dangers du tribunal médiatique. « C’est bien maintenant qu’on puisse parler, qu’on dise les choses, qu’on arrive à déceler certains points. Ça, c’est super important », a-t-elle affirmé. Cependant, elle a également mis en garde contre les jugements hâtifs et les accusations sans preuves, faisant écho aux propos de son mari qui trouvait « hallucinant » le nombre d’accusations qui tombaient à l’époque.
La veuve de l’ancien présentateur a également évoqué le cas de Cauet, l’animateur radio évincé de NRJ suite à des accusations de viol. « Moi, j’espère surtout voir des vraies preuves quoi », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de ne pas parler à la place du jury et d’attendre les résultats d’un procès avant de diffuser des informations potentiellement erronées ou diffamatoires.