Dans le tourbillon incessant de la vie parisienne, un acteur bien connu n’hésite pas à faire entendre sa voix tranchante et son verbe affûté. Fabrice Luchini, figure emblématique du cinéma français, s’est récemment livré dans une interview pour « Le Figaro », où il a partagé ses impressions sur son nouveau spectacle, mais aussi sur un sujet brûlant : la gestion de Paris par Anne Hidalgo.
Un mécontentement vis-à-vis de la politique urbaine
L’artiste, qui jongle entre les représentations de « La Fontaine et le confinement » et ses autres engagements, a pris un moment pour exprimer son mécontentement vis-à-vis de la politique urbaine menée par la maire de Paris. Loin de se cantonner à la scène, Luchini s’invite dans le débat public avec la verve qu’on lui connaît.
« C’est comme le marxisme, sur le papier c’est vachement bien »
Reconnu pour son franc-parler, Fabrice Luchini n’a pas mâché ses mots. « C’est comme le marxisme, sur le papier c’est vachement bien », a-t-il lancé, avant de dépeindre un tableau peu reluisant de la capitale, où piétons, cyclistes et automobilistes semblent se livrer à une guerre de territoire. « La ville n’est plus habitable », conclut-il avec amertume.
Malgré ses critiques acerbes, l’acteur ne se positionne pas en adversaire d’Anne Hidalgo. Il reconnaît même un « certain courage politique » chez la maire. Une manière de rappeler que derrière l’artiste se cache un citoyen concerné et réfléchi, capable de distinguer l’intention des effets.
La question se pose alors : Paris, jadis célébrée pour son charme et son effervescence, serait-elle en train de perdre de son éclat sous le poids des décisions politiques ? Entre les nouvelles limitations de vitesse et les transformations urbaines, la ville de l’amour et de la culture semble être à un carrefour.