Dans les méandres de la justice, certains procès marquent les esprits par leur cruauté et l’horreur des faits exposés. Le procès des viols de Mazan, qui se tient à Avignon, est de ceux-là. Au cœur de cette affaire sordide, Dominique Pelicot, un homme de 71 ans, fait face à des accusations qui dépassent l’entendement.
Une froideur qui a glacé l’assistance
Dominique Pelicot a reconnu avoir drogué et violé sa propre épouse, avant de la livrer à 51 hommes, également accusés de viols aggravés. L’audience du 3 octobre 2024 a été le théâtre de révélations accablantes, où l’accusé a admis ses actes avec une froideur qui a glacé l’assistance.
« Salope ça peut être un compliment pour les femmes »
Interrogé par Me Carine Monzat, l’avocate d’un des accusés, sur ses motivations à humilier sa femme, Dominique Pelicot a lâché une phrase qui a provoqué un tollé général : « Salope ça peut être un compliment pour les femmes ». Cette remarque, rapportée par la journaliste judiciaire Marion Dubreuil, a suscité une vague d’indignation, tant auprès du public que des professionnels du droit présents.
Dominique Pelicot semble être un homme tiraillé entre la reconnaissance de ses actes et la recherche d’une explication à ses comportements. « Je l’ai trahie », a-t-il déclaré, exprimant des remords pour avoir « trahi la confiance » de sa femme. Il se défend cependant de l’avoir considérée comme « une marchandise », malgré les apparences et les faits accablants.
L’accusé a également évoqué sa relation avec sa femme, affirmant l’avoir « bien aimée 40 ans et mal aimée 10 ». Ces mots résonnent comme le tragique bilan d’une vie de couple brisée par des actes inexcusables. Dominique Pelicot a admis être un violeur, mettant en lumière la conscience qu’il avait de l’état de sa femme lorsqu’il la livrait aux autres hommes.
Ce procès continue de révéler ses sombres chapitres, et l’opinion publique reste suspendue aux lèvres des témoins et des experts pour comprendre l’incompréhensible. Les réactions ne cessent de se multiplier face à cette affaire qui, au-delà du fait divers, interroge sur la nature humaine et ses abysses.
Foutez ce débris dans un trou rempli de chaux vive , c’est tout ce qu’il mérite !! Si c’est son avocat qui lui a dit de dire , « Salope ça peut être un compliment pour les femmes » , pour sa défense , il faut qu’il arrête de plaider au tribunal !!
Et que dire des divers médias – et de leurs lecteurs/auditeurs sordides? Et si, au lieu de jouir de l’Horreur, cette pseudo-révélation de la nature humaine, on cessait purement, simplement, définitivement, de l’étaler à la Une de toutes les presses? Les malades mentaux, ça existe, nous sommes censés le savoir. Envie de vomir. pas seulement sur tout ce que cet évènement « choc » éclaire sur notre pitoyable condition, mais et peut-être surtout, la jouissance passive de chacun qui croit que, d’en éprouver l’épouvante, lui livre un « certificat de bonne conduite ». Malades mentaux ai-je écrit, mais si ce n’était que cela, l’être humain: rien! un étron nauséabond? Alors la honte, c’est peut-être la prise de conscience d’appartenir à cette espèce-là, cette chose sans consistance. Les autres évènements internationaux sont là pour en témoigner, sur un autre registre, certes, mais est-ce bien différent? Si loin, ô si loin! de nos idéaux d’animal … évolué!