Lors d’une émission sur Europe 1, Baba, comme le surnomment affectueusement ses fans, a partagé des détails croustillants sur des échanges de SMS avec nul autre que le futur président de la République, Emmanuel Macron, avant son ascension au pouvoir. Accrochez-vous, car cette histoire démontre que la politique et le showbiz peuvent parfois se croiser de manière inattendue !
« Bonjour, je m’appelle Emmanuel »
Imaginez rentrer d’une soirée télévisée et recevoir un message d’un ministre des Finances qui vous annonce, sans détour, son intention de devenir président. C’est exactement ce qui est arrivé à Cyril Hanouna en 2015. « Un jour je rentre d’un prime time. Je crois qu’on était en 2015 et je reçois un SMS d’un garçon qui me dit ‘Bonjour, je m’appelle Emmanuel' », raconte l’animateur. L’histoire ne s’arrête pas là, car Emmanuel Macron, alors ministre, avait une requête bien précise : « Je suis ministre des Finances, j’ai eu votre numéro par un ami commun qui s’appelle Nicolas et j’ai regardé votre prime. Est-ce qu’on peut se parler ? ».
Une détermination sans faille
Cyril Hanouna, interloqué mais ouvert à la discussion, invite son mystérieux interlocuteur à l’appeler. Cependant, Macron préfère continuer par écrit et dévoile son ambition à l’animateur : « Voilà ce que je veux faire, je vais me présenter à la présidentielle ». Cyril Hanouna, surpris, cherche à clarifier les intentions de Macron, pensant à l’élection de 2022. Mais Macron est catégorique : « Non, non, je serai président en 2017 ». Une déclaration audacieuse qui, avec le recul, témoigne d’une détermination sans faille.
L’engouement autour de la candidature d’Emmanuel Macron en 2017 était palpable, et Cyril Hanouna s’en souvient bien : « Il y a eu un vote d’adhésion incroyable en 2017. Tous mes potes me disaient je vais aller au meeting d’Emmanuel Macron ». Mais cette popularité a également suscité une crainte chez l’animateur : « Quand j’ai vu Emmanuel Macron marcher avec sa famille après son élection, je me suis dis : ‘Les gens vont même plus adhérer à moi, à la TV parce que tous les regards vont être tournés vers Emmanuel Macron, il n’y aura plus de place pour personne' ». Une anecdote qui illustre la crainte de l’éclipse médiatique, même pour les figures les plus emblématiques du petit écran.