Brigitte Macron brise le silence sur le procès des viols à Mazan

emmanuel et brigitte macron

Brigitte Macron a choisi un jour symbolique pour s’exprimer : la journée dédiée à l’élimination de la violence à l’égard des femmes. C’est avec une détermination sans faille qu’elle a affirmé son soutien inconditionnel à toutes les femmes victimes de violence, soulignant l’importance de se battre pour leurs droits.

« Ce procès était essentiel. Il fallait que les choses soient dites et elles le sont »

Le procès des viols de Mazan a tenu la France en haleine pendant onze semaines. Dominique Pélicot, l’accusé principal, a été condamné à la peine maximale de vingt ans de prison pour des actes inqualifiables. Il a recruté des hommes sur internet pour abuser de son épouse Gisèle, plongée dans l’inconscience par des sédatifs. Brigitte Macron, touchée par cette affaire, a déclaré auprès de BFMTV que « ce procès était essentiel. Il fallait que les choses soient dites et elles le sont ». Elle a également ajouté que « c’est vrai qu’on me voit davantage sur le terrain de l’enfance et de l’adolescence mais je suis avec toutes les femmes dans tous les combats”.

« Partout où on va dans le monde on voit à quel point il faut qu’on se batte car les droits sont de plus en plus en recul »

« Partout où on va dans le monde on voit à quel point il faut qu’on se batte car les droits sont de plus en plus en recul », a souligné Brigitte Macron, mettant en lumière la régression des droits des femmes à l’échelle internationale. Elle a insisté sur la solidarité qu’elle et le président partagent avec les victimes de violences, affirmant qu’ils les aideront « le plus possible”. Cette prise de position vient rappeler l’importance de la vigilance et du soutien public dans le combat pour les droits des femmes.

La sentence de vingt ans de réclusion criminelle prononcée contre Dominique Pélicot a suscité des réactions mitigées. Laure Chabaud, représentante du ministère public, a exprimé que « 20 ans, c’est à la fois beaucoup et trop peu. Trop peu au regard de la gravité des faits qui ont été commis et répétés ». L’accusé a reconnu sa culpabilité, se qualifiant de “violeur” et admettant qu’il doit « payer » pour ses actes.

Le verdict définitif de ce procès, qui a révélé des faits d’une horreur sans nom, sera rendu au plus tard le 20 décembre. La France attend avec impatience la conclusion de cette affaire qui a mis en lumière le courage de Gisèle Pélicot et de toutes les femmes qui ont subi des violences similaires. Michel Barnier a d’ailleurs exprimé son admiration pour la force de Gisèle Pélicot, qui a su représenter dignement ces femmes dans un combat qui est loin d’être terminé.

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