Marine Le Pen, la députée du Rassemblement National, a récemment été confrontée à un dilemme personnel et politique suite au décès de son père, Jean-Marie Le Pen. Dans une interview exclusive pour JDNews, elle révèle les raisons profondes qui l’ont poussée à maintenir un engagement médiatique malgré son deuil.
Elle a choisi de ne pas laisser son drame personnel éclipser la réalité d’une population en détresse
« Ma première intuition a été de vouloir annuler cette interview. Mais très vite, je me suis dit : ‘Les pauvres Mahorais, le sort s’acharne…' », confie Marine Le Pen. La députée exprime ainsi le conflit intérieur qui l’a habitée au moment d’apprendre la mort de son père. Entre le deuil et la promesse faite aux habitants de Mayotte, elle a choisi de ne pas laisser son drame personnel éclipser la réalité d’une population en détresse.
« C’est très bien, mais cela ne permet pas de voir la réalité »
Après un cyclone destructeur ayant frappé Mayotte fin décembre 2024, Marine Le Pen s’était rendue sur place pour constater les dégâts et rencontrer les habitants. « C’est très bien, mais cela ne permet pas de voir la réalité », critique-t-elle en parlant de l’approche gouvernementale. Elle insiste sur l’importance de se rendre sur le terrain pour comprendre et témoigner de la situation vécue par les Mahorais.
En décidant de maintenir son interview, Marine Le Pen a fait un choix qui résonne bien au-delà de sa sphère personnelle. « Je ressens un devoir profond et une véritable obligation morale envers eux », déclare-t-elle, soulignant son engagement à défendre les intérêts des Mahorais. Ce choix, lourd de sens, met en lumière la complexité des responsabilités politiques face aux épreuves de la vie.