Catherine Deneuve, icône intemporelle du 7ème art, nous rappelle que derrière chaque étoile se cache une vulnérabilité humaine. Bientôt à l’affiche de « Yökai, le monde des esprits », l’actrice s’est confiée avec une sincérité désarmante sur l’AVC qui a marqué sa vie en 2019.
« Ce n’est pas quelque chose que l’on oublie »
« Ce n’est pas quelque chose que l’on oublie, cet accident, c’est comme une cicatrice », a-t-elle déclaré, évoquant avec une franchise rare les séquelles invisibles mais persistantes de cet événement. « Elle ne disparaît jamais complètement. Il faut vivre avec. Et le temps presse », a-t-elle poursuivi, soulignant l’urgence de savourer chaque instant et de faire des choix qui apportent le bonheur.
« Quand on a connu des choses terribles, très douloureuses, quand on est jeune, après, c’est douloureux mais on est un peu blindés »
Dans son nouveau film, Deneuve incarne une chanteuse française qui, après sa mort au Japon, devient un esprit. Un rôle qui, sans doute, résonne d’une manière particulière avec son expérience personnelle. « Tourner ‘Yökai, le monde des esprits’ m’a donné beaucoup de bonheur », a-t-elle confié, trouvant dans l’art une forme de thérapie et de résilience.
Présidente de la cérémonie des César, Catherine Deneuve a également partagé son rapport à la mort, un sujet qu’elle aborde sans crainte ni superstition. « Quand on a connu des choses terribles, très douloureuses, quand on est jeune, après, c’est douloureux mais on est un peu blindés », a-t-elle expliqué, faisant référence aux épreuves qu’elle a traversées, notamment la perte tragique de sa sœur Françoise Dorléac.
Catherine Deneuve, à travers ses mots et ses rôles, continue de nous inspirer par sa force et sa capacité à transformer les épreuves en leçons de vie. Un exemple de courage et de lucidité qui nous rappelle que derrière chaque figure publique se cache une histoire personnelle, souvent plus complexe qu’il n’y paraît.