L’animateur bien connu Christophe Dechavanne se retrouve sous les feux des projecteurs, mais pour des raisons bien moins glamour que d’habitude.
Une amende de 1 200 euros
Christophe Dechavanne, figure emblématique du PAF, a récemment été contraint de prendre ses distances avec l’émission « Quelle époque ! », suite à une condamnation pour conduite sous l’influence de stupéfiants. L’animateur, qui a écopé d’une amende de 1 200 euros et d’une annulation de permis, a avancé une défense pour le moins originale : une consommation passive de cocaïne suite à « des échanges buccaux » avec une femme qui aurait consommé de la drogue. Une nuit qui risque de coûter cher à l’animateur, qui clame son innocence en invoquant une contamination involontaire.
Cette jurisprudence a déjà servi à d’autres sportifs
L’appel de Christophe Dechavanne pourrait s’inspirer d’un précédent célèbre : la « jurisprudence Richard Gasquet ». Le tennisman français avait été blanchi après avoir été testé positif à la cocaïne, en affirmant avoir été contaminé par des baisers avec une femme qui en avait consommé. Des tests capillaires avaient alors confirmé la plausibilité de sa version. Cette jurisprudence a déjà servi à d’autres sportifs, comme le perchiste canadien Shawnacy Barber, qui a été acquitté après avoir plaidé une contamination involontaire lors d’une relation sexuelle.
L’affaire Dechavanne soulève de nombreuses questions sur la possibilité d’une contamination passive de drogue. Si l’hypothèse peut sembler tirée par les cheveux, elle a déjà été reconnue dans le milieu sportif. L’animateur compte bien utiliser cet argument pour contester sa condamnation et espère sans doute que la justice lui donnera raison, comme elle l’a fait pour ses prédécesseurs dans le monde du sport.