Etchebest bouleversé : son combat acharné pour l’adoption de son fils

Il est connu pour sa rigueur en cuisine et son franc-parler dans l’émission « Top Chef », mais Philippe Etchebest est aussi un homme au grand cœur. Récemment honoré d’une deuxième étoile au Guide Michelin 2025, le chef étoilé est également un père comblé grâce à l’adoption de son fils Oscar, un parcours qui n’a pas été sans embûches.

« C’est un parcours très difficile émotionnellement »

Derrière le chef cuisinier de caractère se cache un homme profondément attaché à sa famille. Marié depuis 1998, Philippe Etchebest et son épouse Dominique ont fait face à un « vrai parcours du combattant » pour adopter leur fils. « C’est un parcours très difficile émotionnellement. Un jour on te dit ‘tu vas avoir un enfant’, et puis le lendemain ‘non, ce n’est pas bon’… Tu pars dans un pays… Il se passe beaucoup de choses avant le résultat final », a confié le chef avec émotion.

« Je vous laisse imaginer la force explosive de ce cocktail d’émotions »

Le couple a attendu plusieurs années avant de pouvoir accueillir Oscar-Louis, adopté à l’âge de 15 mois en 2005. Philippe Etchebest se souvient de l’appel de l’ambassade du Mexique qui a bouleversé leur vie, confirmant que lui et Dominique allaient pouvoir adopter un petit garçon. « Je vous laisse imaginer la force explosive de ce cocktail d’émotions », a-t-il partagé dans son autobiographie « Je ne lâche rien ».

Après l’annonce tant attendue, le chef et son épouse ont vécu des moments intenses, comme ces sept semaines passées dans une chambre d’hôtel au Mexique avec leur fils. « Ça a été difficile mais aujourd’hui on en rigole », raconte Philippe Etchebest, qui se souvient même avoir « grillé des saucisses sur le radiateur ». Ces épreuves ont renforcé les liens du couple et leur ont permis de savourer pleinement leur bonheur familial.

Aujourd’hui, Philippe Etchebest « essaie d’être le meilleur père possible ». Malgré un emploi du temps chargé, il chérit les moments passés avec son fils, partageant notamment leur passion commune pour le rugby. Oscar-Louis, désormais dans la vingtaine, préfère rester loin des projecteurs et se dirige vers « le domaine de l’aide », selon les mots de son père.