L’icône du rock français, Johnny Hallyday, a laissé derrière lui un héritage musical incontestable, mais également un patrimoine immobilier à faire pâlir les plus grands collectionneurs. Parmi ses joyaux, la villa La Lorada, nichée dans le sud de la France, continue de fasciner. Aujourd’hui, nous vous ouvrons les portes de cette demeure mythique qui a tant compté pour le Taulier.
Un lieu chargé d’émotions et de souvenirs
La Lorada, contraction des prénoms de Laura et David, les deux premiers enfants de Johnny, est bien plus qu’une simple propriété. C’est un lieu chargé d’émotions et de souvenirs, où le chanteur a vécu des moments intenses, tant sur le plan personnel que professionnel. Conçue par l’architecte Roland Morisse, cette hacienda de style mexicain s’étend sur 1.000 m² et offre une vue imprenable sur les plages de Pampelonne.
« Il souhaitait aussi de l’espace, car il aimait recevoir »
Entourée de jardins luxuriants, d’une oliveraie et même d’un vignoble, La Lorada était un véritable havre de paix pour Johnny. « Il souhaitait aussi de l’espace, car il aimait recevoir. Il y avait toujours beaucoup de monde dans cette villa », confiait l’architecte. Avec une piscine de 500 m³, un jacuzzi orné d’un aigle royal en mosaïque, un hammam et une salle de sport, la demeure était un véritable paradis sur terre.
La Lorada a également joué un rôle clé dans la carrière de Johnny Hallyday. C’est dans cette villa qu’il a enregistré l’album éponyme « Lorada », sorti en 1995. Le studio d’enregistrement, intégré à la maison, témoigne de la passion indéfectible du chanteur pour la musique et son désir de créer dans un environnement inspirant.
Malheureusement, les contes de fées ne durent pas toujours et Johnny a dû se résoudre à vendre cette maison qui lui était si chère. « Je perds la licence de mon nom — mon propre nom quand même — pour certains merchandisings, et la propriété de ma maison, la villa Molitor à Paris, puis de La Lorada, à Ramatuelle », regrettait-il. Aujourd’hui, La Lorada est habitée par une famille d’Europe de l’Est, mais l’esprit de Johnny y résonne encore.