Dans le petit village pittoresque de Saint-Lunaire, où le murmure des vagues berce les journées, une demeure d’exception attire les regards. C’est ici, loin de l’agitation médiatique, que Nicolas Hulot, l’ancien ministre et figure emblématique de la défense de l’environnement, a choisi de se retirer du monde. Une retraite qui a un prix : 800 000 euros de travaux pour façonner un sanctuaire à son image.
« La plage, je la fréquente depuis que je suis né »
La maison de Nicolas Hulot, un petit château niché au cœur de la Bretagne, est plus qu’un simple lieu de résidence. C’est un retour aux sources pour l’ancien animateur d' »Ushuaïa », qui fréquentait déjà la plage de Saint-Lunaire dès son plus jeune âge. « La plage, je la fréquente depuis que je suis né, » confiait-il, soulignant l’importance de ce lieu immuable dans un monde en perpétuel changement.
Il pourrait trouver la tranquillité tant recherchée
Selon les informations révélées, Nicolas Hulot n’a pas lésiné sur les moyens pour transformer sa propriété acquise en 2004 pour 1,6 million d’euros. Les 800 000 euros de travaux témoignent de sa volonté de créer un espace qui lui ressemble, où il pourrait trouver la tranquillité tant recherchée après des années sous les feux de la rampe.
Loin d’être un ermite, Nicolas Hulot s’est intégré à la vie locale, partageant des moments simples avec les habitants. « Il y a un truc que j’adore ici, c’est d’entendre de mon lit, les marées, les vagues, » révèle-t-il, évoquant son attachement à ce cadre naturel qui l’inspire. Ses sorties régulières pour le petit-déjeuner ou ses sessions de kite-surf témoignent d’une vie paisible, rythmée par le flux et le reflux de la mer.
Si Nicolas Hulot apprécie la quiétude de son havre breton, c’est aussi pour l’anonymat qu’il lui procure. « Laissez-moi tranquille, » a-t-il demandé, une requête que les riverains semblent honorer. Ainsi, l’ancien ministre peut jouir de sa retraite loin des tumultes, dans un lieu où le temps semble suspendu, et où chaque vague qui se brise sur le rivage lui rappelle que, parfois, le silence est d’or.