Près de trois décennies se sont écoulées depuis la tragique nuit du 30 au 31 août 1997, où la princesse des cœurs, Lady Diana, a perdu la vie dans un accident de voiture sous le pont de l’Alma à Paris. Pourtant, son souvenir reste vivace dans l’esprit du public et continue d’inspirer auteurs et créateurs. Christine Orban, dans son ouvrage « Mademoiselle Spencer », publié aux éditions Albin Michel, revisite les dernières années de la vie de la princesse, offrant un portrait intime et touchant d’une femme en quête d’amour et de vérité.
« Elle balance tout, elle sait qu’elle va trop loin, qu’elle fonce tout droit dans un mur »
L’écrivaine française s’est penchée sur l’interview explosive de Lady Di accordée à la BBC en 1995, où elle révélait ses tourments les plus intimes. « Elle balance tout, elle sait qu’elle va trop loin, qu’elle fonce tout droit dans un mur. Mais elle accélère, encore et encore », confie Christine Orban. Cette entrevue, où Diana Spencer évoquait ses problèmes de boulimie, sa dépression et les infidélités au sein de son mariage, est perçue par l’auteure comme un acte de bravoure désespéré : « C’était un suicide. Devant 23 millions de téléspectateurs à travers le monde. »
Ce projet pourrait offrir « de nouvelles perspectives »
L’impact de Lady Diana sur la société et sa famille ne s’estompe pas. Le prince Harry, son fils cadet, envisage de produire un documentaire en trois parties pour Netflix, à l’occasion du 30e anniversaire de la mort de sa mère. Ce projet pourrait offrir « de nouvelles perspectives » sur la vie et l’héritage de Diana, et permettre au duc de Sussex de partager son expérience personnelle et son regard sur l’icône qu’était sa mère.
La fascination pour Lady Diana ne se limite pas à ses proches. Elle continue d’inspirer les générations actuelles et futures, prouvant que son histoire et son image sont gravées à jamais dans la mémoire collective.