Anthony Delon harcelé et en colère : « Plus d’intimité » !

Alain et Anthony Delon

Dans les rues de Paris, sous le voile nocturne, Anthony Delon se livre à une promenade introspective aux côtés du journaliste Thibaut Gauthier. L’acteur, éternel symbole d’une certaine idée du charme à la française, partage ses états d’âme et ses réflexions sur une notoriété qui, loin de l’enchanter, semble lui peser comme un fardeau d’une autre époque.

« Les gens filment partout, on a plus aucune intimité »

« Les gens filment partout, on a plus aucune intimité », déplore Anthony Delon, évoquant la transformation radicale de l’espace public à l’ère des smartphones. L’acteur, qui a grandi sous les projecteurs grâce à son illustre père, Alain Delon, semble regretter une époque révolue où la célébrité n’était pas synonyme de surveillance constante. « J’aurais du mal à avoir 20 ans à cette époque », confie-t-il, nostalgique des années 80, une décennie qu’il considère comme plus libre, plus insouciante.

« On peut plus rien dire, on peut plus faire grand chose, on est réprimandé pour tout »

Pour Anthony Delon, le monde d’aujourd’hui est marqué par une moralisation excessive et une liberté d’expression bridée. « On peut plus rien dire, on peut plus faire grand chose, on est réprimandé pour tout », s’insurge-t-il. L’acteur évoque avec une pointe de regret les soirées d’antan, où l’on pouvait « se bourrer la gueule, faire les cons » sans craindre que ces moments d’égarement ne soient immortalisés et diffusés à l’infini sur les réseaux sociaux.

Dans cet entretien captivant, Anthony Delon ne cache pas son amertume face à une société où « tout le monde juge tout le monde ». Il semble pointer du doigt une époque où la moindre action peut être scrutée, analysée et critiquée par une foule d’inconnus cachés derrière leurs écrans. Une réalité bien éloignée de la liberté qu’il chérissait dans sa jeunesse.

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