Arthur, célèbre animateur et producteur, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une polémique suite à la diffusion d’anciennes séquences de l’émission « À prendre ou à laisser ». Ces images, qui datent des années 2000, montrent un Arthur bien différent de celui que l’on connaît aujourd’hui, embrassant une femme sans son consentement apparent et tenant des propos qui, à l’ère de #MeToo, soulèvent l’indignation.
Un « cyberharcèlement calomnieux »
Face à la viralité de ces images et aux réactions parfois extrêmes qu’elles ont suscitées, Arthur a pris la décision de porter plainte. L’animateur, qui a reconnu que les temps avaient changé et que ce type de comportement n’était plus acceptable, refuse néanmoins d’être la cible d’attaques injurieuses et de menaces. Son avocate, Me Jade Dousselin, a dénoncé un « cyberharcèlement calomnieux » qui met en péril non seulement l’image de son client mais aussi sa sécurité et celle de sa famille.
La situation est telle que des mesures de protection ont dû être renforcées autour de l’animateur et de ses proches. Une enquête a été ouverte pour injures publiques aggravées, et Arthur a également engagé des actions au civil pour obtenir le retrait des vidéos encore présentes sur les réseaux sociaux et identifier les auteurs des commentaires diffamatoires.
La justice a donc été saisie
La justice a donc été saisie, et une audience initialement prévue pour le 15 janvier a été reportée au 18 février. Arthur a également assigné le groupe Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, dans cette affaire qui dépasse largement le cadre de la télévision pour toucher à des questions de société cruciales telles que le respect de la vie privée et la lutte contre le cyberharcèlement.