Audrey Fleurot parle du « mini-viol » qu’elle a vécu lors d’un tournage

Audrey Fleurot

Dans le monde pailleté du cinéma, les étoiles ne brillent pas toujours de la même intensité pour tous. Audrey Fleurot, la flamboyante actrice française, connue pour ses rôles dans des séries à succès telles que « HPI », a récemment partagé un souvenir traumatisant de ses débuts, une expérience qui résonne douloureusement dans l’ère post-MeToo.

« J’ai eu une expérience lors d’une scène d’amour qui ne s’est pas déroulée comme elle était écrite »

Lors d’une interview sans filtre accordée au Parisien, Audrey Fleurot a révélé les coulisses d’une scène d’amour qui a marqué sa carrière d’une empreinte indélébile. « J’ai eu une expérience lors d’une scène d’amour qui ne s’est pas déroulée comme elle était écrite, » confie-t-elle. La scène, qui devait être un moment de jeu d’acteur, s’est transformée en un moment de vulnérabilité extrême, où l’actrice s’est sentie dépossédée de son consentement.

« C’est un mini-viol »

Audrey Fleurot n’hésite pas à qualifier cette expérience de « mini-viol », un terme fort qui souligne la gravité de la situation qu’elle a vécue. « Quand tu rentres chez toi, tu es comme une merde, tu sens qu’on t’a volé un truc, » partage-t-elle avec émotion. Cette scène, qui n’a finalement jamais été utilisée, reste pour elle un exemple des méthodes discutables qui régnaient dans l’industrie à l’époque.

Heureusement, le mouvement MeToo a permis de mettre en lumière ces pratiques et de les remettre en question. Aujourd’hui, des coordinateurs d’intimité sont présents sur les plateaux pour veiller au respect et à la sécurité des acteurs lors des scènes d’amour. Audrey Fleurot, tout en préférant discuter directement avec son partenaire et le réalisateur, reconnaît l’importance de ces changements pour la nouvelle génération d’actrices.

Le chemin vers un respect total et inconditionnel sur les plateaux de tournage est encore long, mais les confidences d’Audrey Fleurot contribuent à ouvrir le dialogue et à encourager une prise de conscience collective. Son témoignage rappelle que derrière les projecteurs, la réalité peut être bien différente de ce que l’on imagine.

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