Deux décennies après le drame ayant coûté la vie à Marie Trintignant, l’affaire Bertrand Cantat revient hanter le présent avec des révélations qui glacent le sang. Une série documentaire sur Netflix, « De Rockstar à Tueur : Le Cas Cantat », prévue pour le 27 mars, promet de lever le voile sur des aspects méconnus de cette tragédie.
Une hypothèse troublante
Krisztina Rádi, ex-femme de Bertrand Cantat et mère de ses deux enfants, s’est suicidée en 2010. Elle avait été l’un des piliers de soutien du chanteur lors de son procès pour le meurtre de Marie Trintignant. Cependant, Anne-Sophie Jahn, co-réalisatrice de la série documentaire, soulève une hypothèse troublante : Krisztina Rádi aurait-elle aussi été une victime de violences de la part de Cantat ?
« Il existe quelque part un dossier qui prouve qu’elle a bien été victime de violences »
Lors de son passage dans l’émission « C à vous », Anne-Sophie Jahn a partagé des informations alarmantes : « Il existe quelque part un dossier qui prouve qu’elle a bien été victime de violences ». Elle dénonce une enquête bâclée, fermée en quelques heures, alors que Cantat était encore en liberté conditionnelle. La journaliste déplore le traitement médiatique qui a suivi, victimisant à nouveau Cantat et invisibilisant totalement Krisztina Rádi.
Le documentaire s’annonce comme un travail d’investigation poussé, ayant nécessité quatre ans de recherches et de multiples réalisateurs pour rassembler des informations concrètes. « Marie Trintignant, je pense qu’elle a été maltraitée dans le traitement qui a été fait de l’affaire. Mais vraiment, Krisztina Rádi, c’est pire, parce qu’elle a été complètement invisibilisée et effacée. Or, des preuves, il y en a », insiste Anne-Sophie Jahn.