Dans la solennité de l’église du Val-de-Grâce à Paris, un rassemblement hétéroclite s’est formé pour rendre un dernier hommage à Jean-Marie Le Pen. La cérémonie du 16 janvier 2025 a vu défiler une galerie de personnalités qui ont marqué, de près ou de loin, la vie politique de l’ancien leader du Front national. Parmi elles, sa fille Marine Le Pen, qui a dû naviguer entre les émotions familiales et les tensions politiques.
Son accès a été refusé
La présence de figures controversées telles que Dieudonné, qui a dû obtenir une autorisation spéciale pour assister à l’événement malgré son assignation à résidence, a suscité une attention particulière. Selon des informations du Figaro, l’ancien humoriste était conscient de son statut d’indésirable, mais cela ne l’a pas empêché de tenter de participer à l’hommage. Son accès a été refusé, tout comme celui d’autres personnalités telles qu’Yvan Benedetti et Jérôme Bourbon, tous deux connus pour leurs positions extrêmes.
Des représentants de groupuscules identitaires et des admirateurs de Pétain ont également fait acte de présence
La famille Le Pen était bien représentée, avec Marion Maréchal Le Pen, Yann Le Pen, Pierrette Le Pen et la veuve du défunt, Jany Le Pen, tous présents pour soutenir Marine dans ce moment difficile. Des membres du Rassemblement National, tels que Jordan Bardella et Louis Alliot, ainsi que des figures telles que Philippe de Villiers, ont également été aperçus parmi les fidèles. Des représentants de groupuscules identitaires et des admirateurs de Pétain ont également fait acte de présence, témoignant de la complexité de l’héritage laissé par Jean-Marie Le Pen.
La cérémonie a également été marquée par l’absence notable de certains et la présence surprise d’autres. Éric Ciotti et Éric Zemmour, bien que récemment en désaccord avec Marion Maréchal, ont été signalés parmi les participants. Ces présences soulignent les alliances parfois éphémères et les lignes politiques fluctuantes au sein de la droite française.
La disparition de Jean-Marie Le Pen a ainsi réuni un spectre large de la droite et de l’extrême droite française, dans un moment de recueillement qui a également mis en lumière les divisions et les controverses. Un adieu qui restera gravé dans les mémoires comme un moment de convergence pour une famille et un mouvement politique qui ont marqué l’histoire contemporaine de la France.