Dans le tourbillon incessant de la vie des célébrités, Christine Bravo a su se réinventer. Loin des projecteurs des studios de télévision et des ondes radiophoniques, l’ancienne animatrice de « Frou-Frou » a pris le large pour une aventure entrepreneuriale des plus originales. Mais le chemin vers le succès n’a pas été un long fleuve tranquille pour la pétillante sexagénaire.
Un rêve éveillé sur la Seine
Christine Bravo a troqué les plateaux pour les flots en devenant la propriétaire d’un navire art déco, le « Frou-Frou », qu’elle loue pour des croisières sur la Seine. Un choix audacieux qui lui a permis de se reconvertir avec brio dans un domaine aussi exigeant que pittoresque. Son embarcation, choisie pour parader lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, est la preuve vivante que l’animatrice a su naviguer au-delà des tempêtes.
Une acquisition mouvementée
L’acquisition de son bateau en 2018 a été le début d’une série de mésaventures pour Christine Bravo. Séduite par un yacht d’origine hollandaise, elle a rapidement découvert que son coup de cœur cachait des vices bien moins charmants. « Je me suis fait arnaquer car il y avait des trous dans la coque », confie-t-elle, soulignant l’ampleur des travaux nécessaires pour remettre le navire en état. Une épreuve financière et morale qui l’a poussée à puiser dans ses économies, y compris son assurance-vie initialement destinée à ses enfants.
Le Covid, un naufrage évité de justesse
Comme pour beaucoup d’entrepreneurs, l’épidémie de Covid a frappé de plein fouet l’activité naissante de Christine Bravo. Clouée à quai, sans chiffre d’affaires, elle a dû faire face à l’absence d’aides et à l’isolement. Mais loin de se laisser submerger, l’ancienne animatrice a tenu bon la barre, prouvant que sa résilience est aussi solide que la coque de son bateau.
Fluctuat nec mergitur : une devise qui lui sied à merveille
Aujourd’hui, Christine Bravo peut regarder l’horizon avec sérénité. La parade de son « Frou-Frou » pour les JO 2024 symbolisera tous les efforts et sacrifices consentis. Son histoire est une véritable incarnation de la devise de Paris : « Il est battu par les flots mais ne sombre pas ». Une leçon de vie qui, à n’en pas douter, inspirera plus d’un marin d’eau douce ou d’entrepreneur en herbe.