Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports, se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire qui fait grand bruit. Accusée de diffamation par un ancien et célèbre dirigeant sportif, la ministre est renvoyée en procès devant la Cour de justice de la République (CJR).
Des propos qui font des vagues
Les déclarations d’Amélie Oudéa-Castera sur la gestion de la Fédération française de football (FFF) par Noël Le Graët, l’ex-président de la FFF, ont déclenché une tempête médiatique et judiciaire. Les propos en question, qui remontent à février 2023, ont été jugés diffamatoires par l’intéressé, qui n’a pas tardé à porter plainte.
Une mise en examen confirmée
La CJR, seule juridiction habilitée à juger les ministres dans l’exercice de leurs fonctions, a ouvert une information judiciaire le 21 juin pour examiner la plainte de Noël Le Graët. Le procureur général près la Cour de cassation a confirmé la mise en examen de la ministre pour « diffamation publique envers un particulier ».
Une ministre « sereine » et prête à répondre
Face à cette situation, le ministère des Sports a assuré que Mme Oudéa-Castera était « sereine » et « prête à répondre ». Elle a déjà répondu « publiquement et à différentes reprises ces derniers mois, aux accusations infondées de M. Le Graët », selon les déclarations du ministère.
Cette affaire survient dans un contexte déjà difficile pour Noël Le Graët, qui a démissionné de la FFF après un rapport d’audit accablant de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) sur sa gestion. Le rapport évoquait un « comportement inapproprié (…) vis-à-vis des femmes » et une perte de légitimité pour administrer et représenter le football français.
Il est important de rappeler qu’Amélie Oudéa-Castera est présumée innocente des faits qui lui sont reprochés jusqu’à clôture définitive du dossier. Le procès à venir sera l’occasion pour la justice de faire toute la lumière sur cette affaire qui secoue le monde du sport et de la politique.
Moi, je pense qu’elle est innocente comme les autres.