Accusés de faire écho à la propagande russe, Cyril Hanouna et Pascal Praud ne se laissent pas faire et ripostent avec véhémence. Plongeons dans les détails de cette controverse qui secoue le petit écran.
« Vous avez vu, alors on va revenir, tiens, Le Monde accuse le groupe Bolloré de défendre ouvertement la Russie en laissant s’exprimer des voix différentes sur le conflit »
Le 10 mars 2025, un article du « Monde » a jeté un pavé dans la mare médiatique en pointant du doigt Cyril Hanouna et Pascal Praud pour leur prétendue proximité avec les positions russes. Sur Europe 1, Hanouna s’interroge ouvertement : « Vous avez vu, alors on va revenir, tiens, Le Monde accuse le groupe Bolloré de défendre ouvertement la Russie en laissant s’exprimer des voix différentes sur le conflit. Est-ce que vous avez vu ça ? » Guillaume Le Bret, journaliste sur CNews, résume la situation en affirmant que l’accusation porte sur une supposée défense des intérêts russes par les médias du groupe Bolloré.
« Le Monde ne supporte pas la nuance »
Cyril Hanouna ne prend pas ces allégations à la légère et se lance dans une défense passionnée : « Le Monde ne supporte pas la nuance. C’est-à-dire qu’on peut dire que la Russie est une menace pour la France, ce qui s’est passé en Afrique avec la milice Wagner qui a déstabilisé l’armée française, le président français quand il dit qu’il y a des cyberattaques contre les hôpitaux français de la Russie, les ingérences parfois dans les élections comme ça a été le cas en 2017, la Russie qui déstabilise la France dans les départements d’outre-mer ». Il poursuit en soulignant que la menace existentielle pour la France ne vient pas de la Russie, mais de l’islamisme.
Pascal Praud, également cité dans l’article, a choisi le plateau de CNews pour exprimer son mécontentement : « Non, ce n’est pas défendre la Russie que d’expliquer qu’elle a gagné une guerre de positions en Ukraine et qu’elle est aujourd’hui en position de force face à son ennemi ». Il précise sa pensée en indiquant que reconnaître la situation géopolitique actuelle n’équivaut pas à soutenir la Russie.