Gérard Depardieu se faufile incognito, casque de scooter sur la tête, entre les rues du 6e arrondissement et les comptoirs discrets de ses restaurants favoris. Le monstre sacré du cinéma français semble jouer son plus grand rôle : celui d’un homme du quotidien, échappant aux regards tout en portant le poids des accusations judiciaires.
Un moment de quiétude dans la tempête médiatique qui l’entoure
Selon les révélations de « La Tribune dimanche », l’acteur cultive l’art de la discrétion. Entre deux rendez-vous judiciaires, il trouve refuge dans son restaurant de prédilection, le Récamier, où il déjeune « au comptoir, casque de scooter sur la tête juste avant que le service ne débute ». Un moment de quiétude dans la tempête médiatique qui l’entoure.
Gérard Depardieu se ressource dans son domaine viticole en Anjou
Lorsqu’il n’est pas à Paris, Gérard Depardieu se ressource dans son domaine viticole en Anjou, le château de Tigné. Acquis en 1989, ce château du XVe siècle à l’architecture néo-gothique est devenu le sanctuaire de l’acteur. Il y cultive et vend un vin baptisé « Gérard Depardieu », investissant près de 15 millions d’euros pour produire un nectar à la hauteur de sa réputation. « C’est un cépage qui donne de la longueur au vin », confiait-il à France 24, passionné par son terroir.
Malgré cette vie entre ombre et lumière, Gérard Depardieu reste confronté à la justice. Attendu au tribunal correctionnel de Paris pour “agressions sexuelles” sur deux femmes lors du tournage du film « Les Volets verts » en 2021, l’acteur réfute les faits qui lui sont reprochés. Trois témoins auraient assisté à ces agressions présumées, et une assistante réalisatrice aurait également déposé plainte contre lui.
Le domaine de Tigné offre à Gérard Depardieu un échappatoire face à la pression médiatique. Ce lieu somptueux, qui a servi de décor au court métrage « Grenouille d’hiver », réalisé par Slony Sow, est un témoignage de l’amour de l’acteur pour l’art du vin et la tranquillité de la campagne française.