L’Assemblée nationale a été le théâtre d’un affrontement verbal mémorable lors du discours de politique générale de Michel Barnier. L’homme d’État, connu pour son flegme et son approche consensuelle, a surpris son auditoire en adoptant une posture offensive face à ses opposants, notamment Mathilde Panot, la cheffe de file des Insoumis.
« J’ai du mal à comprendre votre ton et votre agressivité »
Michel Barnier, qui avait entamé son discours sur une note apaisante, a rapidement changé de ton pour répondre aux interpellations des présidents de groupes. Mathilde Panot, connue pour son franc-parler, a été la première à ressentir la pique acérée du Premier ministre. « J’ai du mal à comprendre votre ton et votre agressivité », a-t-il lancé, avant d’ajouter avec une ironie mordante : « Mais moi, je vais vous dire une chose, madame la Présidente, plus vous serez agressive, plus je serai respectueux ». Cette réplique, qui a valu à Michel Barnier des applaudissements d’une partie de l’hémicycle, a laissé Mathilde Panot visiblement décontenancée.
« Oui, je serai très attentif à vos propositions… »
Mais Mathilde Panot n’a pas été la seule cible de Michel Barnier. Gabriel Attal, son prédécesseur à Matignon, a également reçu son lot de critiques. En abordant la question de la dette, Michel Barnier a feint de s’adresser à Gabriel Attal avec bienveillance, avant de lancer une flèche acérée : « Oui, je serai très attentif à vos propositions… pour faire face au déficit que j’ai trouvé en arrivant, voilà ! ». Ces mots, qui ont provoqué l’hilarité de ses collègues, ont rappelé que le Premier ministre n’hésite pas à dire ce qu’il pense, même si cela doit froisser ses adversaires politiques.
Cet échange musclé à l’Assemblée nationale a envoyé un message clair : Michel Barnier, tout en prônant le rassemblement, n’entend pas laisser les critiques sans réponse. Son attitude déterminée et ses réparties tranchantes ont marqué les esprits et démontré qu’il était prêt à défendre sa vision politique avec vigueur. Les députés sont désormais prévenus : derrière le rassembleur se cache un combattant politique redoutable.
En tant que Sorbonard retraité et ayant vécu la vie politique à l’époque de Pompidou , de Giscard d’Estaing et de Chirac je ne peux que saluer vivement Michel Barnier sur ses réponses imbibées de finesse et d’un trait de noblesse aux députés. Toute la classe politique française doit un grand respect et reconnaissance à ce grand homme politique français.