Le 24 février dernier, lors de l’émission « On marche sur la tête » sur Europe 1, animée par le célèbre Cyril Hanouna, un auditeur, José, a déversé un flot d’insultes à l’encontre du président de la République, Emmanuel Macron, laissant l’animateur et ses chroniqueurs dans un silence interloqué.
« Mais je vais respecter qui, moi ? »
L’émission, connue pour ses débats houleux, a pris une tournure inattendue lorsque José a pris la parole. « La dernière fois, quand je vous ai parlé de Macron, je vous ai dit ‘tocard, baltringue, et drag queen’, et vous m’avez dit ‘On respecte le président de la République’, mais je vais respecter qui, moi ?' », a-t-il rappelé avant de lancer sa tirade incendiaire.
« Écoutez-moi, monsieur Dartigolles, monsieur Macron, il a trois visages ! »
« Écoutez-moi, monsieur Dartigolles, monsieur Macron, il a trois visages ! Celui qu’il a, celui qu’il montre, et celui qu’il croit avoir ! C’est un hypocrite, un sournois, un perfide ! C’est tout ce que c’est, Macron ! », a poursuivi l’auditeur, sans interruption. Il a ensuite qualifié le président de « soumis, dominé, serpillère, paillasson », des termes qui ont suscité un vif émoi parmi les auditeurs et les internautes.
Face à cette diatribe, Olivier Dartigolles, porte-parole du Parti communiste français de 2006 à 2018, a tenté de rappeler qu’il est possible de contester un pouvoir en place sans recourir à des mots orduriers. Cependant, l’auditeur José, enflammé par sa propre colère, n’a pas semblé prendre en compte cette remarque.
Cyril Hanouna, habituellement prompt à réagir, est resté coi face à cette situation délicate. Vêtu d’un blouson en cuir et de lunettes de soleil noires, il n’a pas interrompu l’auditeur, laissant planer un malaise palpable dans le studio et parmi les auditeurs.
Cet incident soulève une fois de plus la question de la liberté d’expression dans les médias. Jusqu’où peut-on aller dans la critique d’une personnalité publique ? Les réactions ne se sont pas fait attendre, avec des commentaires partagés entre le soutien à la liberté d’expression et la condamnation des propos injurieux.
L’équipe de « On marche sur la tête » et Cyril Hanouna devront sans doute réfléchir aux limites à poser lors des prochains débats, afin d’éviter que les ondes ne deviennent le théâtre d’attaques personnelles dépassant les limites du respect mutuel.